By Lydia (Lydia) on Unrecorded Date: |
CROIRE.
Le regard de l'amour se pose sur ton épaule,
Il chante, troubadour au sommet de ton ombre.
Impatiente douceur qui berce en son ardeur
Ta sève, ta saveur, sous le flot des promesses.
Depuis combien de jours, se perdent les caresses
Du temps,
Que la joie veut garder en son sein maternel ?
Peut - être que demain nous irons jouer au champ,
Peut - être que l'amour viendra rire sous la pluie ?
Sa parole secrète nous sera redonnée
Ainsi pourrons - nous voir le soleil hivernal
Couvrir de ses rayons, l'ébène de la nuit ?
Ou encore,
Quelques jeux çà et là, tombant de l'infini
Viendront glisser sur l'onde de ton cœur endormi ?
Nous trouverons alors, bien loin de cette absence,
L'enclos où le bonheur cache tous ses secrets ;
Sans se perdre en discours, sans plus d'outrecuidance.
De grands lambeaux de peine se perdront à jamais
Sous la lune blafarde.
Un déclin d'amertume signera son trépas,
Navrée de solitude, la haine s'abolira.
Pour des années entières vouées à l'indolence,
Quand l'inertie de fer te dressait sa potence,
Le cœur en dérision, la raison en colère,
L'emprise de la passion te scellant tout entière
A une piètre attente souvent inassouvie,
Aux ambitions latentes qui jamais n'ont pris vie,
Pour tout ce temps déchu, à compter les étoiles,
Mandalas lumineux qui habillaient tes nuits,
Pour ces chemins noueux que tes pas en cavale
Foulaient,
Avec l'envie aux tripes, de changer de décor,
Pour toutes ces idées qui traversaient ta tête,
Ebranlant bien souvent ton bien être intérieur,
Je veux croire que demain sera un jour de fête,
Ecrasant pour toujours ces années de douleurs.
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TERRE …
Terre
Ronde
Parmi les rondes.
Mélange de sons
Et de couleurs,
Effluves de parfums.
Bruissements
De l'herbe qui verdoie,
Un grillon sort de l'ombre.
Des scarabées turquoises,
Amants
De la Reine de Prés
Aux insectes gardes fous,
La flore
Est leur empire.
Des roches ici et là
Comme
Tombées du ciel
Qui parlent
Hors du tumulte,
Le langage de l'écoute.
Au dessus de tes nids
Le crépuscule
Est d'or.
Dans les cieux
Lumineux
Les nymphes se concertent.
Derrière chaque arbre
Des présences timides
Vont et viennent.
Un chemin de plus,
Tu changes
De coiffure.
Sous un soleil
Radieux
Les papillons s'égaient
Jardins d'amour,
Diversion
Des passions.
Ton cri,
Nativité
De nos souffrances.
L'oiseau chante
Ou peut - être
Qu'il pleure.
Tes abîmes
recueillent
Ce que nous oublions,
Ton cœur
Est un brasier
Gestation de ton corps.
Si petits
Que nous sommes,
Nous observons.
Cet œil borgne
Qui sourit,
C'est la lune.
Cette face
Tant réjouie …
Toujours elle.
Dans l'ordre naturel
Tous les êtres
S'unissent.
Où vont tes jours,
L'eau coule encore,
Ainsi je vais.
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LE CRI DE MES APPELS.
Le cri de mes appels semble ne rien atteindre
Qui puisse me répondre par une résonance
Lors je m'en vais ailleurs en espérant éteindre
Cette lampe incendiaire qui embrase mes sens.
Mon amour impossible se rie de ce silence,
Il marche en d'autres rives, empourpré d'ignorance
A me savoir ici, en quête de tes bras.
Mon souffle n'est pas assez puissant pour te convaincre
Et mes pleurs, bien trop faibles, pour que tu les perçoives.
Ma démarche incertaine ne m'aide pas à vaincre
Cette inertie de fer, pour que tu t'aperçoives
A quel point ton regard interdit est l'outrage
De mes jours à venir, sans l'ombre d'un espoir.
Que je me sens coupable de t'aimer toi, mirage
Et image meurtrie qui se fond dans le soir.
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