By Lydia (Lydia) on Unrecorded Date: |
Sur le parvis des larmes
Sur le parvis des larmes,
Pavés de Notre Dame, des passants pleins de charme
Fondent, foulant le sol.
La ville devient blafarde, s'estompe en son envol.
En leur cour souveraine,
Quelques pigeons roucoulent autour d'un tas de graines.
Queues de pies et faux cols,
Les cris se perdent et puis s'envolent.
La muse de l'amour,
A bras d'ailes s'enroule entre mâles et femelles,
Au nez des hirondelles
Qui flattent les faubourgs à becquée de velours.
Replié, accroupi,
Un ami se regarde bouche bée, il se mire
Sans mot dire, ébahi,
Dans une flaque d'eau s'adressant un sourire,
Une reconnaissance,
Un salut respectueux à son adolescence.
Il ne se sent un peu seul,
La ville dort dans son linceul.
…….
Panache légendaire où la Seine se noie dans le reflet de l'aube qui tinte de sa voix, le rêve du dormeur en déchirant le voile écorché de la nuit
et sous quelques étoiles, l'opaque de la pluie, opaline des nuages de cette ville en pleurs, brume de mousseline,vive comme cette lueur sur le bord d'un souvenir où le charme s'achève lorsque le jour se lève sur Paris qui s'étire.
Insoumise.
Elle se noie dans la perte exquise de sa grandeur
Insoumise aux moissons qui hurlent sa puissance.
Le son d'une voix, en son antre profonde,
S'élabore peu à peu pour la rendre féconde
Inondée de patience à l'écoute du temps,
Alliée de sa puissance, à le rendre méchant.
Tout d'abord, capitale
d'un surnom, d'un pays,
sa vertu principale
est devenue ici,
métaphore d'un lieu,
Agrippée à sa vie, " cybernaute " sans fin
Dans ce monde en furie.
Elle s'habille de mots élégants pour la rendre plus belle,
Oui mais, son arrogance la fait parfois cruelle.
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