By Lydia (Lydia) on Unrecorded Date: |
LA FARCE DU MIROIR.
Il est tout seul dans son manoir
Et il s'adresse à son miroir,
Pratiquant l'art divinatoire
Imaginez un peu l'histoire !
Le cœur chargé de désespoir
Il dit : Miroir, mon beau miroir,
Suis - je le plus grand, le plus gras ?
Mais l'autre ne lui répond pas.
Face à cet absentéisme
Il sombre dans l'absinthisme
Maintenant, tout cuit, tout rôti
Mal à l'aise il retient ses cris
Et se répète, rabat - joie
Plaçant ses mains en abat - voix.
Cornard, pourquoi tu réponds pas ?
C'est y vraiment moi le plus gras ?
Le silence le fout en pétard
Il part dans un délire bavard
Que je ne transcris pas ici,
Ça vous couperait l'appétit.
Soudain le prenant à son piège
Face à la folie qui l'assiège
Le miroir s'ouvre, à sa stupeur
Lui offrant image d'horreur.
Un reflet de dindon qui pleure
Sur deux cotylédons en fleur
Poussant harmonieusement
Beaux, extraordinairement
Lui apparaît dessus l'écran
En forme rouge sur fond blanc
Et le voilà piqué au vif
Tel qu'un gros frelon agressif
Aurait aiguisé fin, son dard
Pour mieux lui pénétrer le lard !
Alors voulant fuir la vision
Il allume la télévision.
Entre deux hoquets éthyliques
Il capte un cours de " poétique "
Dont il retient : qu'aristoloche
Rimerait avec effiloche.
Pour le reste il ne sait plus bien,
Remettant tout au lendemain ;
Demain, … sera un nouveau jour,
Sous un nouveau soleil,
… Ou un autre abat - jour.
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