By Lydia (Lydia) on Unrecorded Date: |
Certains soupirs lointains dorment dans le passé
On a fermé la porte, aussi, jeté la clé.
Noël et Jour de l'An, on a réveillonné
Le vent a soufflé les bougies de fin d'année.
Et la vie suit son cours dispersant à jamais
Sermon puis remontrance à cette heure, superflus,
Déjà les hirondelles s'installent désormais,
A l'appel de l'été, dans la hauteur des nues.
L'horizon tout en fleurs embaume le matin,
Abeilles, papillons, s'ébattent dans l'espace
La montagne et la mer n'ont pas changé de place,
Sur l'herbe frêle qui n'a cure de nos noms
On se promène, on court, on change d'air. C'est bon !
31 mars 2000
By Ailen (Ailen) on Unrecorded Date: |
A voix haute dans le silence
tu prononces des mots d'amour
que personne n'entend
La tache de tes souvenirs
s'étend
surgit une présence
toi seule brises ce bonheur en résonance
laisse toi pour toujours soulever par le vent
Il emporte tes nonchalances
Je reviendrai fouler les fleurs de ton enfance
puisque rien ne m'attend
amitiés
Ailen qui passait
By Lydia (Lydia) on Unrecorded Date: |
Sans mollir…
Triste est la page, sans mot lire
Vides mutismes effarés
Parole absente qui transpire
Sans une présence apportée.
A portée de quoi ? De vos doigts
Simple gestuelle d'ici - bas,
De votre regard, votre voix
Sur un sourire prenant le pas.
Ombres soulignées de la nuit
Sous l'emprise d'un souvenir,
Ces quelques mots brisant l'ennui
Viendrez - vous donc me les offrir
En gerbes tendres de bonheur
Par amitié ou par amour,
Manifestant votre douceur
Bien avant le lever du jour ?
By Lydia (Lydia) on Unrecorded Date: |
Gratte - ciel
Je suis grain de poussière
Qu'on essuie, qui se perd
Emportant sa lumière
Sous un boisseau désert.
Je ne suis que silence
Ou simplement soupirs
Ectoplasme, indécence,
Saurais - je bien le dire ?
Petite, transparente,
Désuète, pourquoi pas ?
Insipide insolente
Audacieuse, avec ça !
Je suis cette paillasse
Dont on ignore l'usage,
Cette pauvre " folasse "
Qui vit sur un nuage ;
Futile, insignifiante,
Comme tout un chacun,
Mais naïve, confiante
Au - delà du commun.
Moi, la puce.
......................
Délivrance
Vous pourrez bien chercher ainsi pendant des heures,
Des jours, des nuits durant, ça ne changera rien.
Vous pourrez écouter, le temps d'une faveur
Toutes ces voix en or qui vous font tant de bien,
Jamais vous n'obtiendrez l'aveu de mes souffrances
Réduites au néant sous l'assaut d'un sourire,
Jamais vous ne saurez combien la délivrance
Est source de bonheur, pour qui veut la saisir.
Mais vous pourrez penser, qu'au regard du présent
Je suis l'absence même, exempte de douleur,
Vous pourrez regarder impitoyablement
Jusqu'au travers de moi pour y sonder mon cœur,
Je vous le dis bien haut et ne vous en déplaise,
Jamais n'en trouverez aucun de plus ardent !
Ne croyez cependant, s'il faut vous mettre à l'aise,
Que vous êtes celui pour qui mes sentiments
L'ont habité sans cesse de jour comme de nuit,
Sous l'assaut d'une bise ou de quelques caresses,
Moitié ivre de joie, moitié pleurant d'ennui.
Ne croyez pas non plus que je sois courroucée
D'ailleurs qu'importe au fond, qu'en auriez - vous à faire ?
Depuis quelques années Prince, vous êtes né
De mes cheveux de rêve et d'âme solitaire.
Il revient au silence, la part qui lui est due,
Or si de votre absence je vis en épousailles,
La cause qui me pousse à vous avoir déchu
Est que je n'aime pas les fausses retrouvailles
Et bien moins les rejets, expression de mépris
Vous mettant aux abois, souffrance bien futile.
Je crache sur l'affront comme sur le dépit
En cet absentéisme voué à l'inutile.
....................
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