By Lydia (Lydia) on Unrecorded Date: |
Il souffle sur les prairies de janvier, une pâleur fanée
à faire rougir l’hiver de honte,
A faire trembler toutes les feuilles sous la terre.
Une froideur sourde, de neige
Couvre notre esprit au repos, d’une couche de givre,
Offrant un tapis de coton aux sabots des chevreuils furtifs.
A l’aube d’une soirée, un flutiau chante sous la lande,
Posé à terre sous un pommier qui craque et frémit de terreur.
Petite, la plainte porte son refrain,
- tendre sifflet dans l’azur du matin -, disant à l’arbre son ami,
de tenir encore jusqu’au printemps, ne jamais rompre son serment,
celui de vivre longtemps, longtemps.
Touché par cet élan d’espoir, laissant tomber toutes ses torpeurs,
Le pommier choisit d’être vainqueur .
Il secoue alors ses rameaux, déploie son rire dans l’hiver.
Ainsi, toutes branches et refrain mêlés,
L’arbre et la flûte semblent s’aimer.
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