Lettre à mon Boubou,


Depuis que tu es partie je vis un enfer
De ne plus te revoir je souffre le martyr
Pour te reconquérir je ne sais plus que faire
Mais sache que c’est le plus fort de mes désirs.


Nous avons en commun de si beaux souvenirs
Nos virées de folie à travers le pays
Nos soirées où jaillissaient tant de fous rires
Que ce soit entre nous ou avec nos amis.


T’avoir fait autant découvrir m’a fait plaisir
Te protéger quand tu le demandais aussi
C’est pourquoi tout cela me manque à en mourir
J’aurai voulu être à tes côtés pour la vie.


Sentir ton visage contre mon visage
Sentir ton corps de déesse tout contre mon corps
Passer ensemble ces nuits pas toujours sages
Tout cela j’aimerai pouvoir le faire encore.


Pouvoir partout te caresser comme tu l’aimais
Pouvoir te contempler comme j’osais le faire
Et partout t’embrasser comme tu le demandais
A nouveau te le donner c’est ce que j’espère.


Le souvenir de tout ton être me déchire
Ton visage, tes fesses, tes seins de muse
Tes caprices, tes bêtises, je veux le dire
Tout en toi me manque et tout cela m’use.


Je regrette tellement de t’avoir peinée
J’aimerai tant que tu oublies tous ces écarts
Ainsi que mon caractère de ces mois derniers
Tu comprendras peut-être si ce n’est pas trop tard.


Au fur et à mesure que tu t’éloignais
Je me suis renfermé de plus en plus sur moi
C’est alors que tous mes soucis rejaillissaient
Quand pourtant je n’aspirais qu’à être avec toi.


Dommage que tu n’aie pas compris ma détresse
Mais c’est vrai que je n’ai pas su te l’expliquer
J’aurai voulu en ces moments de la tendresse
Mais nous n’avons pas eu assez d’intimité.


J’ai tant espéré avoir un enfant de toi
Plutôt que le printemps c’est l’hiver que voilà
Et comme tu as toujours su tout obtenir de moi
Je t ‘aurai épousée, accroché à ton bras.


Mon Boubou, mon amour, reviens panser mes plaies
Ma chérie, ma folie, reviens sauver mes nuits
Sinon le passé me hantera à jamais
Sauve-moi et redonne-moi goût à la vie.


Ces années étaient les plus belles à l’infini
C’est pourquoi j’ai voulu t’écrire ces quelques vers
J’ai compris que tu es la femme de ma vie
Je t’aimerai même quand je serai en enfer.




Stéphane