By Paul Couli on samedi 05 février 2000 - 00h52: |
Sirène
Le ciel et toi du monde immense
Protégez moi dans ma terreur
Comme un divan l'ombre s'allonge
Aux cris des lilas le bonheur
Tressaille comme un enfant surpris
Dans la cour au bout des allées
La maison est noire et humide
Jamais on n'y revit de fleurs
Le mur très haut emplit le coeur
La jeune fille à sa fenêtre
Surveillant la terre endormie
De ses yeux glacés de sirène
M'a parlé très doucement
Avec des mots de cire blanche
J'avoue que je n'ai rien compris
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