By Louve (Louve) on vendredi 23 juin 2000 - 00h27: |
ouf...
la femme est la terre des hommes.
bref...
=;-)
By Francel (Francel) on vendredi 23 juin 2000 - 00h27: |
"Les hommes ne comprendront jamais rien aux femmes!" dis-tu? Ça y est. Plus rien à faire! Plus de mariage, ni de concubinage. Si ça ne va pas époux, pourquoi serait-ce mieux concubins. L'inconciliable le demeure quel que soit le statut légal. Donc, tout au plus des rencontres ici et là pour satisfaire ses pulsions sexuelles et son agressivité par trois ou quatre bonnes baffes, pas trop : il ne s'agit pas d'estropier. Autrement, comment céduler le prochain party? Jules Renard, dans"Poil de Carotte", dit à l'enfant par la bouche du père: " Mon fils, ça prend vingt à connaître une femme et après qu'on la connaît, c'est sans remède." Dans ce roman (moins de 100 pages), l'enfant souffre-douleur y déclare à l'endroit de sa mère: " Tout le monde n'a pas la chance d'être orphelin!"
Ce qui nous emmène à ta deuxième affirmation: cette dynamique perverse de cruautés indicibles, de sado-masochisme, de relation bourreau-victime réciproque, blessante, humiliante, auto-destructrice que chacun, une fois séparé, recommence avec un nouveau partenaire, même après s'être surtout promis de ne plus ne jamais la revivre. Jacques Brel la décrit très bien dans ses chansons.
Les dénouements sont prévisibles: la solitude entrecoupée d'orages, mutisme, infidélité, vengeances, haine et rancoeur. Après X nombres d'années et beaucoup d'amertume, de tristesse, de dépression mentale, de divorce, et même de meurtres et suicides. Et que dire de l'auto-détructiont toute une vie sans jamais divorcer ni porter de coup fatal. L'erreur? Ne pas être partis dès la première année. Quel gâchis! Tout espoir envolé après tant d'échecs malgré de si fermes résolutions. L'enfer est pavé de bonnes intentions. Et des enfants qui reproduisent le même modèle n'en ayant pas connu d'autres. Des victimes qui en engendrent d'autres. Si c'est ça le couple, autant vivre seul! Vive l'homosexualité! Pourtant, si on examine les couples homosexuels, on se rend compte qu'ils reproduisent exactement le même "pattern". Force nous est donc d'admettre que le problème ne réside pas dans la différence des sexes.
Je pense que les couples dans ces situations doivent consulter au plus tôt, malgré l'orgueil et la culpabilité d'actes mesquins qui les portent au secret, ie à vouloir régler seuls leurs comptes. Et croyez-moi qu'ils se les règlent par des autodestructions épouvantables. Rien de plus normal! Craignant le blâme, la perte de réputation et surtout perte de pouvoir sur l'autre, ils préfèrent ne rien changer. En partant, ils apportent avec eux le problème. Ils ont perdu la foi dans l'autre sexe. L'erreur, plus difficile à déceler, n'étant pas au niveau des actes quotidiens, mais au niveau plus indécelable de la perspective d'ensemble.
By Yvan (Yvan) on jeudi 22 juin 2000 - 00h15: |
Guère d'amour…
Les hommes ne comprendront jamais rien aux femmes ! Simplement parce qu'il ne peut en être autrement. Un certain nombre de choses échapperont toujours à ce qui n'est pas féminin, aux " non-femmes ", des différences qui, prisent dans la globalité démontrent la pure équation d'un autre espace-temps, une autre galaxie. Et ces différences sont telles que l'incommunicabilité est devenue un refuge, un système pervers. Nous pouvons nous considérer comme d'espèce différente. Tout le monde est tour à tour bourreau et victime. Chacun est engagé dans la bataille car il s'agit bien d'une lutte, farouche, pour survivre bien au-delà du corps car notre âme est tout autant " à nourrir " que notre corps, sinon plus. Et cette nourriture passe par l'autre. C'est donc bien une quête, un combat, une guerre… pour l'amour. Mais qui dit guerre dit pouvoirs, forces et violences, c'est là que se niche l'ambivalence. Refuser de parler, de communiquer avec l'être aimé c'est faire acte de violence… Mères, sœurs, filles, amies, collègues, parentes, une dimension inaccessible, un univers intangible, un partage indicible, une cause suprasensible, unissent le féminin et renvois le non-féminin au manque fondamental. Dés lors une grande solitude s'installe, homme, ce sont mes yeux qui se détournent de cet être " si différente ", source incandescente de mon propre désert. Y.H.
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