By Sèb on lundi 13 mars 2000 - 00h00: |
Comme une larme solitaire dévalant sans force
Le vent lui-même la rejette de son torse
Les ailes déchirées et ses yeux rouges scellés
Sa monotone noyade seulement modulée
Par son cri déchirant. Elle implore en riant
Le pardon pour ses meurtriers maintenant
Effrayés ils regardent l'oiseau sans corps,
Sa fin, aussi brève que leurs remords.
Puis se lève l'aube inonde de ses rayons
Impudiques la scène vierge redevenue et les balcons
Le silence démystifié se brise brutalement
Mille paires d'yeux se détournent bruyamment.
Mais elle ignorée piétinée ne se relève pas
On pourrait encore entendre ses sanglots, las, bas
Mais eux ne veulent pas et dédaignent ces ailes froissées
Car le rideau est tombé
27-02-00
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