By S (S) on dimanche 28 mai 2000 - 00h12: |
Ce nom, son nom - mais est-ce bien son nom ?
Ne serait-ce pas qu'une figure de son nom parlant d'une seule
parole sans jamais se nommer.
Alors il faut que nous soyons deux. Puisque celui qui dit est
toujours l'autre.
Il faudrait essayer de ressaisir encore une fois. Ce qu'on
entend, ce qu'on voit. Dans ce lontain.
Savoir que toute proximité engage le comment taire. Ce que
le mot supporte pourrions-nous le supporter ?
Entendre, attendre pourtant en elle la répétition. Sa
répétition sur ses pointes : cette possibilité d'exister.
Par ce pas de deux.
Cette réduplication qui suppose une duplicité : ce qu'il lui dit
en taisant quelque chose
- non par une affectation de secret mais par ce qu'il dit dit
davantage en taisant certaines choses sans savoir lesquelles.
Cela souligner un vide, ce manque, cette distance.
Séparée d'elle en cette cruauté qui engage à la coincidence :
attendre de mettre fin au silence qui lui est propre.
Attente sans doute toujours déçue qui le fait captif, qui le met
en atteinte d'une parole s'introduisant dans le manque pour
qu'elle le soulève, le remplisse, le comble.
En cette distance contre le mutisme cette obstruction des
orifices par la langue.
Alors, il la désigne en la circonscrivant.
Sous le neutre, dans les blancs cette extravagance.
Elle met à l'épreuve ce qu'il énonce.
Passage de la littérature à lit&rature - le seul lieu où il sera
engagé.
Jean-Paul.Gavard-Perret@univ-savoie.fr
By Ailen (Ailen) on samedi 15 juillet 2000 - 00h28: |
Bonjour Jean Paul..
je vous retrouve partout en ce moment pour briser ce ... silence?
atténuer les distances du mutisme.
il^demande réflexion votre poème.
Hélène (LPB)
By Louve (Louve) on mardi 18 juillet 2000 - 00h01: |
oui, réflexion...
il donne le gout de le relire, encore et encore.
j'aime beaucoup ce texte jean-paul...
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