Ouvre-moi ta nuit, Narcisse

Ouvre moi ta nuit Narcisse
Que mon pas nu résonne en un pâle silence
Sur le tiède pavé des ruines immenses
Du temple de l'amour ruisselant de délices

Je marche indolente les mains jointes
A mon coeur où s'élève la claire complainte
Des amants éperdus dans le lisse satin bleu
De nos nuits où s'épuisent nos corps amoureux

Je suis femme aimée Aurore et Crépuscule
Du nâcre de mes seins s'écoule lentement
Le calice salé du baiser de l'amant
Fou un ange ivre à ma porte déambule

J'aspire à l'allégresse d'une joie éternelle
Sans esclave sans maître
Plus dépourvue de mal qu'aux jours de ma naissance
Quand je crie de plaisir c'est toujours d'innocence !

Alexandra

By Francel (Francel) on jeudi 13 juillet 2000 - 00h25:

J'ai répondu à ton E-mail, mais il y a une erreur dans ton adresse, une mal-adresse quoi! Et mon message est revenu!