By Xavier on jeudi 30 mars 2000 - 00h07: |
Devant le Toffoli
C'est un instant de route où les pierres polies
Mènent jusqu'à la mer, aux rythmes impavides,
Un instant pour le rêve, frénétique et avide,
Devant le Toffoli.
Mais que faisait-il là, quelle était sa folie,
L'homme, immobile et las, le front plissé, livide,
Le regard sombre errant sur la façade vide,
Devant le Toffoli ?
Il souffrait en songeant, en son coeur démoli,
Qu'elle était venue là, lumineuse et sereine,
(Que ne suis-je Apollon, que n'est-elle ma reine ?),
Devant le Toffoli !
Et ses larmes coulaient, dans le temps aboli
De la peine infinie où son coeur se murait,
Souffrant, elle y était, rêvant, elle y serait,
Devant le Toffoli.
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