Me voilà qui pénètre lentement dans l'étroit couloir,
Sans la moindre émotion j'écarte les silhouettes,
Des visages sombres et inquiêts m'observent et m'étudient,
Qu'osez-vous penser de moi, oh tendres créatures ?

Tel un fantôme, je me glisse calmement jusqu'à ma place,
Deux pauvres âmes se lamentent en silence à mes côtés,
Mais seule une douce inconnue se dresse devant moi,
Chacune de ses formes semblent évadées d'un rêve, oh douce idole !

Que cherches-tu à voir par-delà mon regard bleu ?
je parcours tes pensées et pourtant tu ne me crainds pas,
Serais-tu capable de m'aimer autant que ton coeur le permet ?
Je t'en prie éloigne toi, oh maudit amour !

Un sourir apparaît tandis que tes yeux fuient,
Pourquoi te lèves-tu chercher la solitude,
Alors que ta passion ou ta peur me commande de te suivre ?
Pardonne ce que je suis, oh mort infinie !

Le calme reigne dans ce lieu de vie, enfin,
Nous nous enlassons dans l'approche de ta fin,
La chaleur échappée de ton corps apaise ma faim,
Pardonne ce que j'ai fait, oh dieu insatisfait !

By kania (Kania) on jeudi 03 août 2000 - 00h28:

il est très beau celui-là chti père.....
j'espère qu'il sera lu par plein de personnes intéressées, particulièrement si elles ont accès à un pc gracieusement prêté et à une connexion adsl vitesse lumière, etc....
vive mes absences n'est ce pas ?
ahahahha
bisous