Visur vatnsenda-rosu*

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By Yvan (Yvan) on mardi 27 juin 2000 - 00h24:

Visur vatnsenda-rosa * version 2 ! ! !

l'angélisme même
la fin du masculin
en question
point n'est besoin d'aller très loin
car depuis l'origine
l'IL est rompu
ce n'est pas un regret
ni une plainte
au contraire
il y à quelque chose de salubre
à ce brisé des forces
au cœur même
de l’effervescence
rendue sensible

un constat
glacial et brulant
ce n'est pas une histoire de force
de pouvoir
ou de jalousie
c'est tellement "au-delà"
du tangible
une
une voix
l’inaccessible même
par l'angélisme même
sans mysticisme
l'autre est l’inaccessible même
sans frustration
ou alors, autres
car
à mille lieux de la terre
au cœur des astres
il ne s'agit pas de "pénétrer"
l'impénétrable
fusion bien relative
illusion trop commune
sur les cendres du rêve
je vous sais pris dans vos sables
dans ce jeu abstrait-concret
mais de "toucher du doigt"
ce qui ne se touche pas
l'âme même
sentir
saisir
l'essence de l'invisible réciproque
arcanes sauvages
aux sens les plus farouches
de l'une à l'autre
des composantes
farouches espaces
en esquisses
atteindre au sublime
cet angélisme de l'être
à chacun si autre et si loin
de différences
peut-être ce sentiment,
ce sentiment
si proche de l'âme
qu'il est déjà illumination

on dit :
Vox angelica

Casta diva

avec ou sans piédestal
chaque vestale
n'est que du feu du regard échangé
il y à donc crime réparti
à entretenir la flamme qui consume

est-ce ainsi que tout s'annule ?

voilà "l'objet du déliRE"
jeux d'entrelacs des je
et pourquoi une telle genèse ?
et pourquoi cette distance
puis cette proximité ?
puis cette dérive des continents
cette alchimie insondable
d'une fusion insaisissable
territoires du fugitif
instances furtives
entre
l'une et l'autre
terrestre et non-terrestre
abîmes et cimes

aux neiges éternelles

je reste à jamais
celui qui contemple,
je veux dire : qui (s')interroge !

et chaque jour
je tente de comprendre
ce qui sépare ou uni
avec cette idée vivante
d'une croyance palpitante
portée par le regard
aux feux des yeux
reflet en flammes
idée que nous nous faisons

de l’une et de l’autre

de "l'extase et l'agonie"

il viendra toujours quelques lumières
pour joindre ce qui fait de nous
ces êtres terrestres
doués de céleste

amoureuse pour un souffle de vie


* Un poème à la douceur cruelle, pour respirer dans un studio de Londres les parfums lourds des églises où elle chantait, pour retrouver dans sa gorge les sons des mots qui roulent et se cassent, pour grimper vers le ciel, au-dessus d’une mer dont le sel a le goût des larmes. Björk/Hector Zazou/Chansons des mers froides.

By Yvan (Yvan) on lundi 26 juin 2000 - 00h22:

Visur vatnsenda-rosu*

l’angélisme même
la fin du masculin
point n’est besoin d’aller très loin
car depuis l’origine
l’il est rompu
ce n’est pas
une histoire de force
de pouvoir
ou de jalousie
c’est tellement « au-delà »
l’autre est l’inaccessible même
par l’angélisme même
sans mysticisme
l’autre est l’inaccessible même
sans frustration
ou alors, autres
car
à mille lieux
il ne s’agit pas de « pénétrer »
mais de « toucher »
de « saisir »
au sens le plus farouche
l’un et l’autre
farouches
en esquisses
atteindre au sublime
cet angélisme de l’être
si autre
si loin
si différent
peut-être ce sentiment,
ce sentiment,
si proche de l’âme
qu’il est déjà une illumination
on dit
une femme

voilà bien « l’objet » du « déliRE »

et je suis inexistant dans ce jeu

Mais pourquoi
pourquoi,
cette distance
incommensurable

au delà du terrestre

Neige Eternelle

je reste à jamais
celui qui contemple

et chaque jour
je tente de comprendre
ce qui sépare

si loin
si loin

de l’amour

de tout amour

il reste toujours
l’idée que nous
nous en faisons

il viendra toujours quelques lumières ,
pour joindre ce qui fît de nous
des êtres terrestres
doués du céleste

« lâchez tout ! Partez sur les routes ! »


* Un poème à la douceur cruelle, pour respirer dans un studio de Londres les parfums lourds des églises où elle chantait, pour retrouver dans sa gorge les sons des mots qui roulent et se cassent, pour grimper vers le ciel, au-dessus d’une mer dont le sel a le goût des larmes. Björk/Hector Zazou/Chansons des mers froides.


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