By Yvan on vendredi 09 juin 2000 - 00h05: |
0906001151Vv
de cette humble prudence
…
il n’est point de jour
à l’écouter
à l’accepter
elle s’oppose peut-être encore
aux marches sauvages
dans les contrées inhospitalières
…
si ce n’est
volontaire (…)
ce saccage des liens
il me faut encore penser aux images
comme quelque chose de délié
justement défait de toute prudence
et bien risqué
quel est le parcours de l’hirondelle ?
By Jaco (Jaco) on vendredi 12 mai 2000 - 00h34: |
Elle se dit" j'ai arrondi les ans ,
Je tourne comme une horloge
soufflée par le vent.
Des prieres crissantes
Sortent de ma bouche édentée.
J'ai pris le plis,
J'ai usé les rides raides
De mes joues de pierre.
Dés que la tete me tourne,
Me remontent du fond de l'axe
Les echos de ma jeunesse folle,
Je rabache,je ressasse,
Je rumine,je suis vache,
Je meuh-le!
Je tourne en rond.
Mais un jour,je le sais,
La terre tremblera,
Et les murs s'ouvriront.
Une secousse,
Me soulagera de mon flan usé,
Et debout, enfin fiere
La prisoniere fidele du vent
Quittera son vieux moulin
De meule je deviendrai roue
By Lydia (Lydia) on samedi 06 mai 2000 - 00h28: |
Ainsi tournerait - elle
Inévitablement
Telle ces hirondelles
Virevoltant au vent,
N'écrasant que son âge
Réveillant ses tourments
Serait - ce vraiment sage,
Raisonnable, prudent ?
De se sentir volage
Comme par le passé
Pour broyer davantage
Du noir plus que du blé ?
By Ailen (Ailen) on jeudi 04 mai 2000 - 00h23: |
"Comme cette meule qui inlassablement affine le grain,
Ses angles se sont petit à petit arrondis,
Ses propos moins fréquents sont plus réfléchis..."
*****
...ses miroirs sont plus flous, aussi ses certitudes
les blessures se taisent ancrent les habitudes
les pas de ses oublis égratignent le tain
et l' écho des hiers s'estompe en trait lointain
By toma on lundi 17 avril 2000 - 00h16: |
ascapote bin raide i
sdit même qua l'ô des cho
au pied
By Sakarine on samedi 15 avril 2000 - 00h00: |
Comme cette mule de meule qui ne veut rien savoir de ce que son corps crie, elle va son chemin, s'arrondissant toujours, un panier à son bras rempli de beaux discours qu'elle n'offrira point au premières lueurs ayant, de son destin , retenu par les ans, la sagesse en leçon, le coeur en sa tristesse, les yeux en déraison, la marche au bord du vide ainsi que cet aveugle dont elle a tant vanté l'écoute raisonnable de cette humble prudence...
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