Mes pas suivent et dépassent ma pensée
Le soleil s'enfuit comme le raton-laveur
Et la lune, discrète, comme lui fait pencher
l'arbre
À la cime duquel, calmement attend
Que le sentier, fraîchement tapé
Ait changé de visage aux abords de ses rides
Ait tourné cent fois ses feuilles au dos du vent
Ait mené, de la grive des bois et de son chant
Mes rêves à l'orée des frêles bouleaux
Tremper leurs pieds dans l'eau


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Écoute
On entend la douce
Chute
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