Léger comme un juillet dans l'air de ses sous-bois
il sent les feuilles du sureau, évoque les odeurs de l'herbe rasée court.

Il est la lampe qui vascille au verso de ma peine.
Silence à laisser fleurir dans un jardin de mots.

Peut-être est-il une sittelle, une mésange, un colibri, une hirondelle? Peut-être est-il l'oiseau des quatre saisons qui ne craint pas l'hiver pour mieux vivre son été?

C'est lui qui décide, pour moi, du vent qui me chérira demain.

Il répand des poudres d'or dans la montagne. Il lance au ciel de l'aube des papillons. Il ajuste des étoiles de soleil sur la nappe à midi. Il flaire chaque lettre qui danse sous ma main.

Il ne se retranche pas dans la lumière. Il brille.
il me plonge au meilleur de mon rêve.

Il est toujours présent au milieu de la foule, dans les grandes allées du marché, au comptoir de l'épicier, devant la cathédrale mais davantage sous le pont.

Macaron de sève, effigie des loups, tricot de silence ! Il est là, doux, léger comme en juillet
l'air aux sous-bois ; TON NOM !

By Jean-Yves Roy (Jean) on Unrecorded Date:

ton silence traverse
les matins du cristal

la source immortalise
ton immédiat sourire

un geai bleu s'épivarde

il affranchit les fougères
pour célébrer ton nom

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