By duponty on Unrecorded Date: |
La mer (novembre 1999)
Violente ou tendre, tornade ou caresse
De la Normandie verte et enchanteresse
Aux cotes sauvages et arides du majestueux et fier Maroc
Elle roucoule sur les plages et violente les falaises de roc
Elle est adorée des petits pour patauger
Les marins la considèrent comme leur terre
Les oiseaux s’y délectent sans mystère
Les poissons naissent, meurent et apogée
Voyagent
Sans ambage
Les petits par myriade et multitude
Comme les bancs des Bermudes
Les géants aussi mais en solitude
Comme la baleine avec certitude
Elle accueille les somptueux voiliers
Depuis la nuit des temps
Parfois elle s’énerve et sans pitié
Souvent par grand vent
Casse et détruit
Avec tristesse et désolation
Des somptueux bateaux d’exception
Comme le Titanic
Des anglais amis
Ou le Pen Quick
De l’ami Tabarly
Comme un corps d’esthète elle est magnifique
De la fraîche Atlantique au brûlant Pacifique
Iles du pôle
qu’elle cajole
Iles des tropiques
qu’elle câline
elle est là
où l’on va
On la retrouve même sur d’autres planètes
sur la lune et pourquoi pas les comètes
Peut-être aussi, sur d' autres galaxies
En tout cas j'en suis sûre, au paradis.
C’est notre gardienne
Des mots lui appartiennent
Salée, rouge ou noire, Tasmanie, morte parfois
Criques, berges, échancrures, wharfs, détroits
"
By DUPONTY on Unrecorded Date: |
(Décembre 1999)
"
Nuit de peine
Nuit de haine
Le regard d’un enfant
Né quelque part sur le continent
Reflètent au soleil levant
Une larme chargée de sentiment
Havre de paix
Ancre de liberté
L’age gavroche pour jouer sans tricher
Dans une fraîche et inconscience ivraie
Mais hélas grandir et subir
Les affres tortueux de
Education forcée et glacée
Lavage de cerveau éhonté
Maux des armes
Mots en berne
Marre des chaînes
Mal à l’âme
Libéria, Tchétchénie
Putain de galaxie
Sang sur les mains
Sens interdits chagrins
Fatima ou Cosette
Saleté de planète
Torrents de boues, ire des cieux
Déraison des entrailles, volcans furieux
Nakata, Marie ou Arthur
Vengeance de la nature
Nature souillée par l’homme imbécile
Nature déréglée, meurtrie, en péril
Nature engluée de pluies acides
Nature dénudée, en guenilles
Heureusement
Peut-être des chants
La complainte de Mandrin
Révolte sur le roi droit divin
Le chant des partisans
Révolte sur le noir occupant
Jugulent le désarroi de mon cœur
Tel le magicien d’Oz ou les fées mères
Et me sortent de mon infâme torpeur
Avec l’espoir miroir d’un nouvel éther
"
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