By Christian GENEVIEVE on Unrecorded Date: |
Venez à tire d’aile,
Aux vents violents qui s’évaporent
En volutes légères au dessus d’un volcan.
La chaleur du grand sud enflamme doucement
Les pentes ardentes du torride Vésuve.
Mais au nord du pays, où l’art est souverain
Les couleurs sur les toiles resplendissent de vie.
Ils s’abattent par milliers ces oiseaux
Que ramènent en ces lieux les humeurs régulières
Des saisons impassibles sans aucune pensée
Pour la neige qui n’est plus
Et le soleil qui s’endort.
Venez à tire d’aile,
Avides voyageurs de nouvelles évasions.
La terre est une prison aux contours invisibles
Pour celui qui s’accroche, persuadé qu’il est libre
Et qui courre en tous sens, caressant des chimères.
Ils s’abattent par milliers ces oiseaux sur la place
Jonchée de trésors invisibles aux passants
Qui traversent impatients cette ville qui s’enfonce
Peu à peu dans les eaux qui la baignent et la rongent.
Et les murs de Venise s’assombrissent en hiver
Sous les brumes épaisses aux allures maritimes
Et la place Saint Marc aux oiseaux indociles
N’est plus qu’un vestige de nos rêves callipyges.
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