By Le moine on mercredi 05 avril 2000 - 00h12: |
nous sommes le 26 octobre 1999 et puis il est 23:21 et puis c'est pas tout; je n'aime toujours pas les chats, ni les dromadaires, ni les caramels mous; les premiers parce qu'ils prennent toujours un malin plaisir a me griffer les genoux lorsque je regarde la télévision chez belle-maman quand elle est en vacances et que nous croyons être a la campagne, les seconds pour cet incroyable air méprisant qu'ils affichent en toute occasion, comme si ce simple fait d'arborer un énorme appendice pouvait leur conférer le moindre pouvoir, enfin les derniers parce qu'ils fondent dans les poches en été, c'est ridicule.
By albert (Admin) on mercredi 05 avril 2000 - 00h14: |
Bienvenue cher Abélard, et bravo
By Grunbaum on mercredi 05 avril 2000 - 00h17: |
De très bon matin, du sommet de la dent du Poisson, a la lueur de la lune il était possible d' observer l' ensemble de la vallée avant qu'elle ne s'éveille. De minuscules colonnes de fumée blanches nous désignaient les cheminées des hameaux accrochés aux flancs des montagnes. Transis, a califourchon sur l'arrète gelée, nous nous imaginions a l'intérieur d'une sombre cuisine d'alpage sur un banc de bois usé et poli face au fourneau dont la chaleur naissante carressait nos fossettes rougeoyantes.
By La Bleusaille on mercredi 05 avril 2000 - 00h09: |
Il était impossible de distinguer la falaise, tant la brume s'était épaissi, seul le clapot leur permettait de penser qu'ils étaient encore dans le royaume des vivants. De sourds craquements s'élevaient du fond des cales du Per-odin, leur vaillante baleinière de cent tonneaux.
Nous allons tous mourir!, s'écria soudainement un jeune matelot fiévreux, en tendant une main décharnée vers la tête du mat principal, regardez !hurla-t-il a nouveau, regardez le feu de st-elm qui vient brûler nos âmes ! Le mat en effet ,s'entourait lentement d'un halo verdâtre, une sorte de crépitement se faisait entendre sur le pont, l'équipage au grand complet contemplait le phénomène, impuissant, les genoux s'entrechoquant.
Soudain les portes du château arrière s'ouvrirent avec fracas, le capitaine Abellard, tenant dans chaque main l'un des battants de sa porte regardât ses hommes:
-Alors les asticots ! fit-il en riant, la simple vue d'une sinistre lueur verdâtre suffirait-elle a vous clouer le bec?, ai-je trouvé la, enfin, le moyen de prolonger mes siestes en toute sérénité, sans vous entendre beugler les assourdissantes mélopées de votre Bretagne natale,
qui arracheraient des larmes de douleur aux harengs de l'atlantique?
Il rit bruyamment, si fort même, que l'équipage y mit du sien.
Le capitaine se tut soudainement, sa pipe lui glissa des lèvres et il hurla:
-La barre a tribord, toute !!!
En effet la falaise se présentait a eux a à peine trente coudées de la proue du navire.
Le Per-odin, dans une longue suite de grincements, effectua un demi-tour parfait, ils passèrent si près de la falaise, qu'ils purent la toucher du bout des doigts.
By Eric le Rouge on mercredi 05 avril 2000 - 00h10: |
Reclu dans la dernière chambre voutée du plus profond souterain de mon petit royaume perdu dans les glaces, la conscience bientot appaisée, l'ame repue de milles croyances volées au hasard des grimoires, bibles,manuscrits et autres tablettes gravées que je trouvais ça et la au hasard de mes perigrinations.
Alors qu'arrivé au crepuscule de mon existence, je sens la vie me quitter, je me decide aujourd'hui a prendre la plume pour t'expliquer les raisons qui m'ont poussé a partir, a m'exiler sur cette ile perdue, ce rocher froid et sombre qui pointait son ombre comme un vaisseau fantôme son étrave.
By Un bon Roi on mercredi 05 avril 2000 - 00h11: |
-Si cette antique pièce de faience doit me servir de trône pour le peu d'années qu'il me reste a vivre, autant m'achever tout de suite, suppliait Torbon premier, vieux monarque fatigué, ultime rempart colonialiste de ce continent.
-Que neni, lui repliqua Bonzatrinet, chef de la rébelion Tarbonne, il se trouve que j'apprecie particulierement cette audacieuse solution en guise de punition:
mon bon roi fatigué
ridiculement collé
sur sa chaise percée
pour l'eternité.
By Le nonce a velo on mercredi 05 avril 2000 - 00h36: |
C'est dans l'indifférence la plus totale qu'Abellard et
le lutin pénetrèrent dans l'auberge du Bon-Tonnerre a
Petit Ergot, modeste hameau de la Basse-Terre.
Un détail cependant les avaient frappés dès le premier
coup d'oeil;
Ils ne reconnaissaient personne, comme si tous les
habitués s'étaient volatilisés, les modestes attablés ne
conversaient ni ne riaient, le regard vide, ils
comptemplaient leur bol de soupe ou leur viande
bouillie.
-Regarde, dit Abellard, leurs assiettes ne fument pas et
certains ont des toiles d'araignées sur le bout du
nez...
-Mais quelle malediction frappe donc ces abrutis ?
demanda le lutin, effrayé
-Je n'en sais rien, coupa Abellard,mais je crois que
nous allons quitter ce lieu maudit avant que la soupe ne
nous soit servie, si il est possible d'imaginer qu'elle
puisse encore nous être servie un jour....
-Je crains qu'il ne soit trop tard pour nous éclipser en
toute discrétion, dit le lutin en designant la porte
d'entrée;
le moine punisseur et ses deux bêtes aux yeux de feu,
discretement parvenus en ces lieux, les devisageaient
avec mepris.
-Par le sang ! s'écria Abellard en tirant son epée hors
de son fourreau.
By la_mignonne on jeudi 20 juillet 2000 - 00h28: |
bonjour tout le monde
je suis une jeune fille qui debarque de tres loin mais grace a la bonne chance et bon courant su joli vent qui me ramene vers vous j'espere de tot mon coeur pouvoir partager ce que je considere comme un don et ce que j'ai de plus precieus c'est mes essais et ecrits personnels..
car la vraier richesse de la perrsonne c'est bien ds son coeur ..je voudrais bien que ce message arrivera a bon entendeur celui qui voudras bien m'aider a m'integrer ds ce site ...
merci d'avance
la.mignonne@caramail.com
bien a vous
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