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Abîmes poétiques : le forum » Le haïku du jour » Archives 2005 - 2012 » Je t'aime « précédent Suivant »

Auteur Message
Rienadire (Rienadire)
Identificateur : Rienadire

Inscrit: 2-2005
Envoyé mercredi 09 février 2005 - 17h10:   

Tu n'es belle que par mon regard amoureux.
Tu crois que je t'aime parce que tu es belle.
NON! c'est mon amour
Qui fonde ta beauté.
Tm (Tm)
Identificateur : Tm

Inscrit: 1-2005
Envoyé jeudi 10 février 2005 - 11h57:   

Moi non plus, répond la belle, qui se sait belle sans être aimée. Parce qu'elle le veut, c'est tout. Ou parce qu'on le lui a dit sans même chercher à la flatter.

Le crapaud a dit
ma crapaude que j'adore
ta laideur me comble!

lol!
Nicole (Nicole)
Identificateur : Nicole

Inscrit: 7-2001
Envoyé samedi 12 février 2005 - 19h47:   

Dans mon ciel si sombre
les cendres de tes je t'aime
réchauffent mes nuits
André Carruzzo (Dreas)
Identificateur : Dreas

Inscrit: 1-2005
Envoyé mardi 15 février 2005 - 12h47:   

Dix-sept syllabes comme un dernier bouquet, Nicole. Qu’il l’ait reçu à la Saint-Valentin !
Rienadire (Rienadire)
Identificateur : Rienadire

Inscrit: 2-2005
Envoyé mercredi 16 février 2005 - 19h27:   

magnifique, Nicole!
Et magique.
Tm (Tm)
Identificateur : Tm

Inscrit: 1-2005
Envoyé jeudi 17 février 2005 - 8h36:   

Ton haïku, Nicole, est un petit talisman. Il conjure le mauvais sort à travers un rayon à haute densité poétique.
Nicole (Nicole)
Identificateur : Nicole

Inscrit: 7-2001
Envoyé dimanche 20 février 2005 - 17h02:   

Jamais périmé
au marché des illusions
l'amour pour toujours
André Carruzzo (Dreas)
Identificateur : Dreas

Inscrit: 1-2005
Envoyé dimanche 20 février 2005 - 17h37:   

Jamais périmé. De quoi vivrions-nous sinon ? Joliment dit.
Nicole (Nicole)
Identificateur : Nicole

Inscrit: 7-2001
Envoyé mardi 22 février 2005 - 7h04:   

Il nous resterait
diaphanes sans le grand A
eau, terre, feu, air
André Carruzzo (Dreas)
Identificateur : Dreas

Inscrit: 1-2005
Envoyé mercredi 23 février 2005 - 12h45:   

Les éléments diaphanes peuvent être aimables aussi. Purifiés, donc plus aimables que leur opacité.
Nicole (Nicole)
Identificateur : Nicole

Inscrit: 7-2001
Envoyé dimanche 27 février 2005 - 16h44:   

Un hiver sans fin
et toi qui ne m'aimes plus
tout est froid tout gèle
André Carruzzo (Dreas)
Identificateur : Dreas

Inscrit: 1-2005
Envoyé dimanche 27 février 2005 - 21h07:   

C’est la dernière épreuve ! Le printemps va bien finir par installer sa douceur.
Nicole (Nicole)
Identificateur : Nicole

Inscrit: 7-2001
Envoyé lundi 28 février 2005 - 7h58:   

Tu consens toujours
aux égarements fleuris
du sacre amoureux
André Carruzzo (Dreas)
Identificateur : Dreas

Inscrit: 1-2005
Envoyé lundi 28 février 2005 - 12h13:   

Le printemps n’est-il pas plus favorable que l’hiver à tout “sacre amoureux”?
Nicole (Nicole)
Identificateur : Nicole

Inscrit: 7-2001
Envoyé mardi 08 mars 2005 - 19h46:   

Quand l'amour nous prend
peu importe la saison
et la latitude
André Carruzzo (Dreas)
Identificateur : Dreas

Inscrit: 1-2005
Envoyé mercredi 09 mars 2005 - 12h19:   

Certes !
Tm (Tm)
Identificateur : Tm

Inscrit: 1-2005
Envoyé mercredi 09 mars 2005 - 15h08:   

L'araignée passion
guette le papillon gai
épingle est la fleur!
Tm (Tm)
Identificateur : Tm

Inscrit: 1-2005
Envoyé mercredi 09 mars 2005 - 15h09:   

Allons! Celui-ci est trop sinistre. Qu'on me pardonne.
André Carruzzo (Dreas)
Identificateur : Dreas

Inscrit: 1-2005
Envoyé mercredi 09 mars 2005 - 23h40:   

C’est cruel mais vrai ; ainsi est la passion – et certains de ses effets…
Nicole (Nicole)
Identificateur : Nicole

Inscrit: 7-2001
Envoyé jeudi 10 mars 2005 - 8h34:   

En tempo ton corps
en accord avec mon corps
symphonie parfaite
Tm (Tm)
Identificateur : Tm

Inscrit: 1-2005
Envoyé jeudi 10 mars 2005 - 12h37:   

Fusion musicale et hédonique: l'harmonie parfaite, dont le corps est l'instrument.
Joli!
André Carruzzo (Dreas)
Identificateur : Dreas

Inscrit: 1-2005
Envoyé jeudi 10 mars 2005 - 13h17:   

Beau, en effet. Et on aimerait y être.
Nicole (Nicole)
Identificateur : Nicole

Inscrit: 7-2001
Envoyé mercredi 16 mars 2005 - 15h53:   

Une envie d'être jolie
de porter sur moi
le printemps pour toi
André Carruzzo (Dreas)
Identificateur : Dreas

Inscrit: 1-2005
Envoyé mercredi 16 mars 2005 - 16h08:   

Que c'est bien, Nicole! A savourer comme une friandise rare !
Nicole (Nicole)
Identificateur : Nicole

Inscrit: 7-2001
Envoyé lundi 21 mars 2005 - 7h17:   

Tu m'avais promis la lune
j'ai plus que cela
tu m'es firmament
Rienadire (Rienadire)
Identificateur : Rienadire

Inscrit: 2-2005
Envoyé lundi 21 mars 2005 - 23h06:   

tu m'avais promis la lune
j'ai moins que cela
tu es infirme,amant
Nicole (Nicole)
Identificateur : Nicole

Inscrit: 7-2001
Envoyé dimanche 24 avril 2005 - 10h03:   

L'éclat de tes yeux
dessine sur mon ciel nu
le bleu de l'Amour
André Carruzzo (Dreas)
Identificateur : Dreas

Inscrit: 1-2005
Envoyé jeudi 12 mai 2005 - 12h46:   

Il la lui offre,
la rose qu’il a cueillie.
Elle remercie
Nicole (Nicole)
Identificateur : Nicole

Inscrit: 7-2001
Envoyé mardi 17 mai 2005 - 17h37:   

Des papillons noirs
sur les bluets de nos coeurs
Nos chagrins d'amour
Nicole (Nicole)
Identificateur : Nicole

Inscrit: 7-2001
Envoyé mercredi 01 juin 2005 - 7h50:   

Plus fort bien plus fort
que tous les soleils unis
j'ai aimé t'aimer
marc (Marc)
Identificateur : Marc

Inscrit: 8-2001
Envoyé jeudi 02 juin 2005 - 0h13:   

amour en cage...
André Carruzzo (Dreas)
Identificateur : Dreas

Inscrit: 1-2005
Envoyé vendredi 03 juin 2005 - 17h56:   

Que Nicole me permette de poser ici ce sonnet :

Diane estant en l'espesseur d'un bois,
Apres avoir mainte beste assenee,
Prenoit le frais, de Nynfes couronnee.
J'allois resvant comme fay maintefois,

Sans y penser : quand j'ouy une vois,
Qui m'apela, disant, Nynfe estonnee,
Que ne t'es tu vers Diane tournee ?
Et me voyant sans arc et sans carquois,

Qu'as tu trouvé, o compagne, en ta voye,
Qui de ton arc et flesches ait fait proye ?
Je m'animay, respons je, à un passant,

Et lui getay en vain toutes mes flesches
Et l'arc apres : mais lui les ramassant
Et les tirant me fit cent et cent bresches.

Louise Labé, Sonnet XIX

Diane étant dans l’épaisseur d'un bois,
après avoir abattu de nombreuses bêtes
prenait le frais, entourée de Nymphes.
J'allais rêvant comme fais souvent,

sans y penser : quand j'entendis une voix,
qui m'appela, disant : « Nymphe effarée,
pourquoi ne t'es-tu pas tournée vers Diane ? »
Et me voyant sans arc et sans carquois,

« Qui as-tu trouvé, ô compagne, sur ton chemin,
qui t'ait pris ton arc et tes flèches ?
- Je me suis attaquée, répondis-je, à un passant,

et je lui ai tiré en vain toutes mes flèches
et l'arc après : mais lui les ramassant
et les tirant, me fit cent et cent blessures. »
Nicole (Nicole)
Identificateur : Nicole

Inscrit: 7-2001
Envoyé lundi 13 juin 2005 - 10h07:   

mer sans eau
nuit sans lune
moi sans toi
Tm (Tm)
Identificateur : Tm

Inscrit: 1-2005
Envoyé vendredi 02 septembre 2005 - 20h44:   

De grands yeux noisette
un sourire au charme fou
amour de jeunesse
Tm (Tm)
Identificateur : Tm

Inscrit: 1-2005
Envoyé mercredi 14 septembre 2005 - 18h15:   

Mais où est passé l'amour?
-L'amour... il chevauche
d'autres nuages qui fuient
Roger (Intervenant non inscrit)
Envoyé jeudi 27 juillet 2006 - 10h45:   

Loin, sur l'horizon
revient, incandescente
l'image de l'absent.
Nao (Nao)
Identificateur : Nao

Inscrit: 6-2004
Envoyé jeudi 27 juillet 2006 - 10h49:   

aime moi aime
moi aime moi aime moi
moi je t'aime, moi
Roger (Intervenant non inscrit)
Envoyé dimanche 30 juillet 2006 - 12h07:   

Lascive, une fourmi
en balade sur son sein.
Jusqu'à mes lèvres.

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