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suzanne (Suzanne)
Identificateur : Suzanne
Inscrit: 4-2004
| Envoyé dimanche 06 juin 2004 - 20h21: | |
La dérobée Sur une barque à cœur ouvert nous énonçons la houle inconsciement, comme on raconte un visage lu au creux des doigts. Dans mon ventre une litanie s'installe sans pudeur. Un besoin sourd de chute, du retour promis, de la prochaine vague. J'ai plissé les yeux, pêtri les siècles de silence. ----------------------------------- Je n'ai pas vu venir le rivage. La côte m'est étrangère et je ne sais en raconter ni les visages comme de très vieux oiseaux ni les fenêtres mornes. Les couloirs, les escaliers sonores où je te cherche ne m'enseignent que leur poussière. Alors un boisseau de chardons à la gorge, je m'en vais retrouver la mer au fond du coffre ou tu l'as enfermée.
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Ulyssia (Ulyssia)
Identificateur : Ulyssia
Inscrit: 6-2004
| Envoyé lundi 07 juin 2004 - 11h14: | |
j'aime beaucoup ce texte. certains passages surtout comme: " les visages comme de très vieux oiseaux. " la mer ... la mère... la source, le chemin ls visages avec leurs rides comme ruisseaux où nous sommes presque aveugles et pourtant cherchons tant le lumière |
suzanne (Suzanne)
Identificateur : Suzanne
Inscrit: 4-2004
| Envoyé mardi 08 juin 2004 - 22h04: | |
rides comme ruisseaux tres beau aussi on pense temps larmes la mer l'amere (j'ai failli a la derniere strophe - me suis dit que c'etait trop "facile") |