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Nao (Nao)
Identificateur : Nao

Inscrit: 6-2004
Envoyé lundi 26 décembre 2005 - 11h42:   

Le temps passe,
Comme un volet sur une enfance de voyages et de tendresse qui s’effrite
En une jeunesse de bouée semées sur un champ de bataille
Un journal découpé, une marelle vue du soleil
Des tiroirs ouverts, piqués d’absence, une perspective peinte à l’envers

le temps,
coule dans la passoire asymétriques des doigts crispé sur mon stylo
se frotte à une fable mariée de poussière sous les ombrages noueux, patients
en pointillé sur les sapins dont les feuilles tombent dans le miroir de leurs petits
un gamin maudissant les rides des nuages étouffé par les griffes noires du ciel

le temps qui dur,
la fin attire,
rappelle mes blessures
et panse mes souvenirs

le temps,
se déroule en écharpe autour de la vie qui recule
A l’aurore des jours de fin il ne reste presque rien de ce qui nous construit et nous consume,
quelques flocons de larmes amères aux pétales qui s’envolent,
Esprit froid à contre sens dans le couloir du siroco,
Sans but que de se perdre…
aux grains des secondes passées dans le filtre intemporel de la nuit, écrin fendu des lumières,
et le temps referme la soie de son joug sur la gorge de mes pas
GC (Malou)
Identificateur : Malou

Inscrit: 3-2005
Envoyé lundi 26 décembre 2005 - 22h37:   

J'aime vraiment bien ce poème. Il y a des images fortes et belles :
"un gamin maudissant les rides des nuages étouffé par les griffes noires du ciel"
"une marelle vue du soleil"
"Des tiroirs ouverts, piqués d’absence,"" une perspective peinte à l’envers", etc...
Peut-être simplement le retravailler un peu pour qu'il prenne toute son ampleur parce qu'il a une vrai force d'évocation.
Bravo en tout cas!Et bonne fêtes de fin d'année!
Nao (Nao)
Identificateur : Nao

Inscrit: 6-2004
Envoyé mardi 27 décembre 2005 - 0h48:   

merci GC,
effectivement je suis en train de reprendre ce texte, mais est ce que tu pourrais me dire ce que tu penses que je devrais retravailler parce que j'ai un peu de mal a avancer,
en tout cas merci et très bonne fête à toi et à ta famille
GC (Malou)
Identificateur : Malou

Inscrit: 3-2005
Envoyé mardi 27 décembre 2005 - 11h45:   

Que ton poème soit beau, ça c'est incontestable.
Maintenant dire ce qui pourrait éventuellement être retravaillé, là c'est plus subjectif. On peut ne pas être d'accord, toi le premier...
Je dirais donc que je n'arrive pas à entrer dans les passages qui suivent :"en pointillé sur les sapins dont les feuilles tombent dans le miroir de leurs petits","le temps qui dur,
la fin attire,
rappelle mes blessures
et panse mes souvenirs "
qui me semblent un peu en rupture de style par rapport à l'originalité du reste.

PS:Je pars quelques jours en Espagne tout à l'heure, je repasserai par là à mon retour.
Nao (Nao)
Identificateur : Nao

Inscrit: 6-2004
Envoyé mercredi 28 décembre 2005 - 11h30:   

Je suis d'accord avec toi sur ces deux passages dont un a été écrit bien avant ce poème d'ou la rupture de style (je vai peut-être carrément suprimé ce passage d'ailleurs), en tout cas merci à toi, j'ai souvent du mal à faire évoluer mes textes tout seul, et bon séjour en espgne
Nao (Nao)
Identificateur : Nao

Inscrit: 6-2004
Envoyé lundi 02 janvier 2006 - 14h09:   

Désolé pour les fautes d'orthographe(et de frappe), c'est un véritable carnage, il faut vraiment que je fasse attention à ce que je tape (ou que je me relise...)
Nao (Nao)
Identificateur : Nao

Inscrit: 6-2004
Envoyé mercredi 08 février 2006 - 9h26:   

Le temps passe
Comme un volet sur une enfance de voyages et de tendresse qui s’effrite
En une jeunesse de bouées semées sur un champ de bataille
Un journal découpé, fondu dans une immense flaque
Des cerceaux tournants encore dans le lointain d’une marelle vue du soleil
Des tiroirs ouverts, piqués d’absence, une perspective peinte à l’envers

Le temps,
Coule dans la passoire asymétrique des doigts crispés sur mon stylo
File des pelotes de pull flétris sur les épaules d’un mur en ruine
Se frotte à une fable mariée de poussière sous les ombrages noueux patients,
En pointillé sur les chênes sans âges dont les feuilles touchent les troués des élans en friche
De ce gamin maudissant les rides des nuages puisqu’elles s’effacent en quelques pluies,

Le temps
Se déroule en écharpe autour de la vie qui recule
A l’aurore des jours de fin il ne reste « presque » rien de ce qui nous construit et nous consume
Quelques flocons de larmes dentelées de pétale qui s’envolent
Esprit froid à contre sens dans le couloir du sirocco
Sans but que se perdre…
Aux grains des secondes passées dans le filtre intemporel des nuits, écrin fendu de lumière
Et le temps referme la soie de son joug sur la gorge de mes pas….
Geneviève C (Malou)
Identificateur : Malou

Inscrit: 3-2005
Envoyé dimanche 12 février 2006 - 0h47:   

Vu! Très beau poème.
Nao (Nao)
Identificateur : Nao

Inscrit: 6-2004
Envoyé mardi 14 février 2006 - 9h36:   

Merci pour tes encouragements Geneviève ça fait plaisir !

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