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JG
| Envoyé mardi 30 mars 2004 - 19h56: | |
Ma muse J’avance les yeux fermés, dans cette nuit de chien… J’avance en attendant l’amour... Ma Muse... Ma muse, qui me dévale… accroché… au destin… Pas celui là…L’autre ! Celui qui marche seul… Celui qu’on ne rencontre pas.. Lui… Mon destin et Ma Muse Aux olympiades de mon nombril Avec mes mises à l’heure, dans la broussaille bi-journalière d’une extraction de verbes, à lui prêter des mots. Lui… Mon destin et Ma Muse... D’une autre destinée Dans la sensualité, des gestes imaginaires L’autre partie de moi, dans les matins d’un autre. De l’autre coté de nous De l’autre coté des mots Elle et cet autre… Elle et ma triste vie Dans l’invisible monde Avec la sénescence de ma chienne de peau. Elle… Ma Muse Elle… Des toujours... Ma Muse démuselée, dans les passages étroits de mes lignes de mire… A ses seins libérés.. Son ventre disponible Dans l’ombre cavalière des draps d’un autre lit… A sa bouche rassasier…de fleurs, à fleur de peau… Au centre des écumes… A ses lèvres abusées, dans la syntaxe que j’injecte, dans ses rêves à distance… Quand se pointe mon verbe Quand se pointent ses gorges, au piano de mes doigts… Ma Muse comme la mer, haute dans ses trafics… Dans sa petite mort Ma Muse comme au jusant… Qui me va Qui me vient Dans mes mains… Dans le vide… Et qui meure d’encore… Ma Muse quand tout fout l’camp Dans un gris cathédral Ma Muse, moi et mon chien et le temps qui m’affale Ma Muse, Moi et mon âge, comme un vieux chien qui dort… Avec sa voix dissimulée, derrière mes mains aveugles Dans nos petits papiers pliés sur l’écriture Du semblant, sans nos gestes Et des mises à l’épreuve des hallucinogènes… Ce voyage en dedans ! Dans nos espaces intimes, humés d’imaginaire, où l’inconscience oblique, du coté d’un Ailleurs De l’autre coté de nous, l’autre coté des phrases, à supporter le temps, d’infiniment sans elle, aveugle et sans sa voix Tellement loin… tellement va ! Tellement nous pourtant…s’en va ! Avec les mots que l’on avale, ruisselant nos murmures A nos langu's diluées des éclats de silence Avec nos pouls synchronisés... aux rythmes des horloges De nous… sans elle, sans moi… Moi et Ma Muse… Dans la géométrie des gouffres horizontaux, les yeux ouverts à l’aventure, d’une insatisfaction. A peindre l’immobile… Un rêve Un sentiment L’amour invulnérable Quant tout semble d’encor Presque de vérité… Lorsque la nuit remue, d’effondrement du jour A ces ruelles trop sombres d’un héros sous la lune… Tellement tout Quand elle vient Quant tout s’en va… Aux rythmes incessants de la marche du monde Des lignes, aux écritures… A peine d'imaginaires, qui ne parlent que de nous… Comme un rêve rêvé… D’Amour… A pas de loup..
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Anonyme
| Envoyé samedi 10 avril 2004 - 0h57: | |
Ma muse une merveilleuse capricieuse Ne m'inspire qu'à ses heures creuses, LA GUEUSE! |
lorgnette palmier
| Envoyé samedi 10 avril 2004 - 22h09: | |
en ces vers mes yeux s'installent la poésie avalent, en un sourire oval les mots dévalent... J'm... bien ri... merci ! Muse Lorgnette Palmier |
Anonyme
| Envoyé dimanche 02 mai 2004 - 11h47: | |
PETITE FLEUR Une fleur dans mon jardin s'accroche à la vie. Petite fleur qui se meure d'ennui, Perdue au milieu de nulle part, Elle se tient à l'écart, S'accrochant à un rêve, Espérant que la nuit s'achève. Elle a froid et elle pleure, Ma toute petite fleur. Tout doucement, Elle me raconte son tourment. Et moi je l'écoute avec tout mon amour, Comme j'aimerais pouvoir faire venir le jour Afin de réchauffer son petit coeur Et faire en sorte que ma petite fleur Trouve enfin le bonheur. En attendant je la garde là sur mon coeur Et je regarde passer les heures. Bonjour petite fleur
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Jade Vuaillat (Jade)
Identificateur : Jade
Inscrit: 11-2001
| Envoyé dimanche 02 mai 2004 - 16h13: | |
" A l'aube d'un poème une rose s'égare Je donnerai mes mains pour tuer son ennui Repeindre le soleil aux couleurs de la vie... " * Jade * © Clair de brumes.
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