Katia (Intervenant non inscrit)
| Envoyé jeudi 25 novembre 2004 - 21h24: | |
Tes lèvres se terminent sur ma bouche et nos corps duelliste s’aménagent Coquillage de sable œuvré par le vent et gélatine envolée de carré blanc Flamme spasmodique de cascades amoureuses entre tes bras Une seringue emplit dans mon cœur les sentiments indéfinissables Putréfaction du corps qui refroidit aux éboulement de plomb quand l’absence est là Au cou de ton sexe une œuvre d’art, peinture à l’eau ou simple gouache Une femme nue se dessine et apparaît là en citadelle Mes jambes autour de ton cou cravate étanche et noble habit de velours Mon bocage, ma langue crémière et mes jambes en roseaux se fustigent en un Captive fascinée par ton corps d’agate et ta si douce mélodie Du bout des lèvres je m’embarque pour te suivre dans ce lit Plaisirs ensevelis de fantômes féminins sucrés que je suce pour qu’il ne reste rien Migration de souvenirs ivres d’hommes ou d’amants que je laisse en moisissure Ma faiblesse se nomme tarentule, je regarde en silence de quoi soulever ton capuchon Et je me noie dans la liqueur de tes doigts, petit à petit dégèle et coule sur toi |