Patrick (Intervenant non inscrit)
| Envoyé mercredi 24 novembre 2004 - 12h23: | |
Ah! Madame, ce printemps que vous m'aviez offert Aux journées de délices, avait chassé l'hiver. Et puis comme ces oiseaux qui chaque année voyagent Vers ces pays lointains où l'on ignore l'orage, Vous vous êtes envolée dans le bruit d'une plume Me laissant esseulé, comme arrivait la brume. Alors ce vent glacé que vous m'avez laissé N'a pas porté vers moi votre rire enchanté Mais a, en tourbillons, ramené un automne Aux nuits de cauchemars, aux journées monotones. Il ne suffisait pas des bourrasques glacées, Depuis votre départ des flocons sont tombés, Couleur de votre peau qui créait tant d'émoi Quand ma main l'effleurait pour retenir vos doigts. Vous vous êtes retirée emmenant le soleil Me laissant pour lumière des nuits noir corneille, Ma fenêtre ne donne plus sur un coin de ciel bleu, Ce pastel si clair me rappelant vos yeux. Sachez que chaque jour au petit matin blême Je surveille le ciel gris dans l'espoir qu'ils reviennent Les oiseaux du soleil, enfin! Faire leur nid Et m'annoncer en cœur, en une grande symphonie Ce que j'attends si fort et chaque jour j'espère Votre retour Madame et la fin de l'hiver. |