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R.GOUBET
| | Envoyé vendredi 26 mars 2004 - 0h30: | |
L’ATENTAT….
Il est de sombres soirs, des matins de terreur,
Qui bouleversent un monde, qui déjà avait peur,
D’un souffle délictueux, torero en malheur,
A Madrid ce jour, a explosé ton heure.
Et d’un train de banlieue, qui a semé la mort,
Un pays aux doux cieux peine à y croire encore,
Les cadavres mutilés, drapés de sang et or
En terre seront portés, sous les larmes et les pleurs.
Aznar, pas repentant, nous abreuvait ce soir,
D’un discours décevant, morgue ostentatoire,
Mais a soufflé le vent, lui volant la victoire,
Les Pyrénées recèlent d’autres scènes d’espoir.
Son destin basculé, de la gloire à menteur,
Terrorisme malin, et ministre arnaqueur,
ETA n’y est pour rien, et l’annonçait bien fort,
Y’a d’autres assassins, d’autres bourreaux des cœurs.
Et dans l’art d’être con, une spécialité veule,
Parle sur un autre ton, mieux, ferme un peu ta gueule,
Espagnols, des poltrons? à la question haineuse
Moi, j’ai répondu non, de ma voix enjôleuse!
Ou sont-ils les coquins, ces pourvoyeurs de guerre,
Si je le savais, tiens !j’en ferai pas mystère,
Tuons les assassins, merde, mais à quoi sert,
D’être presque aussi con qu’leurs idées délétères !
Le trône pour le roi, le droit pour le malheur,
Aime la liberté, pour ses fruits, pour ses fleurs,
Hugo nous l’a écrit, poète et vieux conteur,
En Besançon espagnole, au temps du narrateur.
Qui osera dire un jour, exit langue menteuse,
Que la tuerie est née d’une guerre aventureuse,
A vous, Aznar, l’filou, le fauteur de douleurs,
Ci-gît votre bêtise…sans couronne,ni fleurs !
Robert GOUBET
24 mars 2004
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marc (Marc)
Identificateur : Marc
Inscrit: 8-2001
| | Envoyé mercredi 14 avril 2004 - 21h16: | |
Madrid,
restée endormie ce matin,
elle a raté la mort.
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nicole
| | Envoyé vendredi 16 avril 2004 - 21h39: | |
Mains de marbre assassines
figées par vos idées
vos caresses de mort
ont gelé les espoirs
de nos vies innocentes
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