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JG
| Envoyé mercredi 24 mars 2004 - 22h40: | |
Je meurs Quand monte la marée… Au dernier rayon vague Où va la vague battre Aux tempes d’une grève Comme un jour finissant… Haletant à la nuit Son air d’infiniment … Mélodique à l’ennui Je meurs de remords Au chagrin qui m'entraîne Comme un rêve s’en va Comme s’use ma peine Je meurs à mes décors Quand l’aube se fait blanche Quand s’émousse le ciel Où mon corps se penche Je meurs Au souvenir… Au temps du temps passé Du temps qui fait sa ronde Aux portes d’un été Et des matins salés Qui se livrent à la Une La mort au féminin Aux odeurs de bitume Je meurs… De voile en voile D'une enfance à nos portes Aux balais incessants Quand le diable l’emporte Je meurs des vindictes Au nom d’une autre cour Des fauteuils électriques Aux portes de secours Je meurs au sang d’amour Aux fièvres monotones Aux silences contre jour Des chancres de l’automne mon souffle au vent de tout Quand se trouble mon chant Au marbre de mes veines Au soleil des vivants Je meurs à chaque pôle Là où coule la Seine Aux gueules d’indigents Des faveurs à sa Reine Je meurs de l’étrange Au jardin des chimères A ces yeux qui dérangent A leurs mines étrangères Je meurs à l’article Sur le cote des haines Promulguer sur l’amour Des décrets qui l’enchaînent
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suz
| Envoyé lundi 29 mars 2004 - 13h45: | |
Bonjour JG J'aime bien ce que tu ecris, tu as les images naturelles. C'est un voyage qui ne laisse aucun repit au lecteur, et d'une metaphore a l'autre se coule sans heurts, avec agilite. J'ai eu besoin de plusieurs relectures pour decouvrir tous les bijoux caches, mais c'est une bonne chose. Si c'etait mauvais je n'aurais meme pas fini la premiere... Neanmoins, je pense que ton poeme pourrait beneficier d'un "resserrage". Ce n'est qu'une suggestion, mais il me semble que, recentre autour des seules images ou lignes que te semblent les plus fortes, les plus marquantes, il aurait plus d'effet. Les vagues comme battements de sang aux tempes, par example, meritent d'etre plus mises en avant - je les ai loupees la premiere fois... L'aspect 'jet d'encre', sorti tout chaud d'une inspiration a peine consciente, se perd ici un peu dans la longueur. Peut-etre aussi que ce qui manque, c'est une "fermeture" - la derniere strophe m'a laissee un peu dans l'attente de quelque chose de plus final, quelque chose - en gros - qui te file un bonne claque et dont tu te souviennes. J'espere que ces petits commentaires ne seront pas blessants - je suis relativement nouvelle arrivee et je ne suis pas au fait des coutumes de ce forum. Mais en general, les critiques des autres me sont toujours utiles, j'espere donc que les miennes pourront l'etre aussi. J'espere en lire plus bientot... Suz |
JG
| Envoyé lundi 29 mars 2004 - 23h53: | |
Tu sais pour moi un texte n'est jamais terminé et celui-ci en particulier! Tu as tt à fait raison, je suis allé me perdre dans les méandres de mes pensées, à la musicalité haletante… J’ai encore cherché à m’en sortir ce soir avec ce texte, mais je suis vraiment claqué à cette heure… Donc je me couche… Merci :o)
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JG
| Envoyé jeudi 22 avril 2004 - 0h01: | |
remix pour madame ! LOL Quand monte la marée… Au dernier rayon vague Où va la vague battre Aux tempes d’une grève Comme un jour finissant… Haletant à la nuit Un air d’infiniment … Mélodique à l’ennui Je meurs des remords Du chagrin qui se traîne Comme un rêve s’en va Comme s’use la peine Je meurs à mes décors Quand l’aube se fait blanche Quand s’émousse le ciel Où des ombres se penchent Je meurs Aux souvenirs… Au temps du temps passé Du temps qui fait sa ronde Aux portes d’un été Et des matins salés Des néons et des lunes Le rêve au féminin Aux odeurs de bitume Je meurs… De voile en voile D'une enfance à nos portes Des balais incessants Quand le diable l’emporte Je meurs des vindictes Au nom d’une autre cour Des chaises électriques "Aux portes de secours" Je meurs au sang d’amour Aux fièvres monotones Des silences contre jour Aux chancres de l’automne Au soufre au vent de tout Quand s'essouffle son chant Aux marbres et des veines Au soleil des vivants Je meurs à chaque pôle Là où coule la Seine Aux gueules d’indigents Des faveurs et des reines Je meurs de l’étrange Au jardin des chimères Aux couleurs qui dérangent Et des mines étrangères Je meurs à l’article Sur le code de la haine Comme un hymne à l’amour Pour nous faire croire qu'on aime |
suzanne
| Envoyé jeudi 22 avril 2004 - 18h28: | |
Bonjour JG A la premiere lecture de ton remix, je me suis dit, mais il l'a a peine change! Mais en fait c'est vrai qu'en reprenant tout l'ensemble c'est plus fluide, ca avance mieux. Juste deux petites choses: "Aux marbres et des veines " ???? la, je ne comprends pas la phrase. "Sur le code de la haine " le rythme est un peu casse, parce que j'aurais tendance a prononcer le e de code. Peut etre remplacer par "du code de la haine"? Si ca te dis, va jeter un coup d'oeil au poeme que je suis sur le point de mettre en ligne (dans un nouveau theme sur ce forum), je l'ai ecrit il y a un moment mais c'etait un peu la meme demarche, je pense, que celui-ci, et c'a m'a donne envie de le depoussierer. |
JG
| Envoyé samedi 24 avril 2004 - 0h20: | |
Marbre = Pierre tombale Veines = Veines d’un marbre (mort) et celles ou circule le sang (vie) Des marbres = la mort au pluriel Des Veines= Veines apparentes du marbre ( au-dessus de la mort) Mot " morts ", remplacé par " des marbres" sous entendue " une pierre marbrée " Mot " vies ", remplacé par " Des veines " Et ce qui peu signifier aussi " les vivants "
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