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ombre
| Envoyé vendredi 01 octobre 2004 - 12h46: | |
J’ai jeté mon ancre sur les mille terres arides, Un bout de fer, quelques maillons de chaînes Pieds nus enfoncés dans les sables brûlants, le cri dans le silence hurlait au vent des haines Un pavillon en lambeaux flottait au vent, Pesanteur…aphone…Pesanteur…aphone… Monts et merveilles dans les sables mouvants Un mirage s’étire, miroite et s’efface de l’horizon Un soleil noir tombe sur la terre, Une nuit sans lune Quelque part, une étoile unique brille à des années lumières dans le ciel du soir En tisserand des rêves aux soleils maudits, aux énigmes immortelles, suspendu sur un fil de funambule , les ombres aux néons naviguent le saint Laurent encore glacées des heures du passé. Les chiens pissent aux étoiles sur un réverbère… Aux printemps, fleuriront-elles encore les fleurs sur les collines ? Agrippés à nos rêves, on se fait, on se défait, on s’apprend, on se reconnaît pas toujours…La vie est pleine de surprises… Au cocon d’un coin d’Eden, la rivière sauvage coule dans l’ombrage des arbres centenaires qui balancent leurs feuilles au bout de fines et fragiles brindilles Un endroit cosy, décoré de fleurs et d’herbes sauvages où l’on aimerait pousser la porte, en esquissant un sourire, aux odeurs de café chaud, de pain grillé et de confitures… Je continue en errance mon chemin sinueux, loin du monde, aux chants des oiseaux et du bruissement d’un feuille à feuille vert ocre sur les saisons passantes… Je ne croise jamais personne… Quelque part, une étoile unique brille à des années lumières dans le ciel colorié d’un été indien … Quelque part un ange passe …en chemise papillons sur un jeans, une démarche en baskettes … Aux printemps, fleuriront sûrement les fleurs en grand tapis blanc sur la colline…Une biche te contemplera peut-être de ses yeux curieux La terre est-elle plate? Je crois qu’ils ont oublié de porter leur cravate papillon… |
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