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Abîmes poétiques : le forum » Vos textes (publication libre) » Archives : avril - septembre 2004 » Création « précédent Suivant »

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joey
Envoyé lundi 27 septembre 2004 - 11h17:   

Au ciel d oiseau fluide des neiges eternelles
Les astres amoureux aux corps de lune et atomes d argent
Fusent sous la pluie bleue leurs disques d or rouge
Dans l absolu gravitation des ombres divines

Fruits du chaos expansion des forces originelles
Noce liquide des lichens d azur infusés de voix d océan
Virginal souterrain de sédiments et treillage de veines
Au limpide vouloir de la nature complice

La carafe éblouie d un filon de perles rares
Fragmente un bruit de création sous l onde glacée

Immuable amour d un choc frontal au sexe de fer
Du fétiche tutélaire enrobé d étoffes blanches

Concentrant en écoulement d échos
Son fil de soie et sa baguette de sourcier
Sur la beauté sensible de son miroir intérieur
joey
Envoyé lundi 27 septembre 2004 - 11h30:   

De rêves idyllique
Le sommeil c est du temps
Une quête épique
De notre conscient

La face cachée de la lune
Ombre et lumière
Derrière la dune
Prolifèrent

Garde les yeux ouvert
Tout n est pas si loin
Ajoute a tes vers
La trace de ton destin

Au fond de toi tu guettes
Ce rêve invisible
Que tu jettes
Dans l indicible

L atome crochu en matière
La terre
En êtres sensibles
La mer ostensible

Il etait une fois l homme
joey
Envoyé lundi 27 septembre 2004 - 11h38:   

J aime ton éclat bleu
Ta chaleur ocre
Ton poumon vert
Ton flot rouge
Ta noirceur impitoyable
Tes veines ludiques
Tes océans aigue marine

O mon beau relief
Soit sans griefs
Je te contemple
Je t admire
Tu es mon temple
Mon point de mire

Ta beauté n a d égal
Que ta fragilité
On t appelle mondiale
Dans l intimité

Dans mes rêves les plus fous
Je t enlace
Je ne rêve pas debout
Je te fait face
joey
Envoyé lundi 27 septembre 2004 - 11h52:   

Il n y a pas de paradis ni d enfer
Juste un nid douillet et chaleureux
Que l on nomme la terre

Il n y a pas des rires et des pleurs
Juste une condition
Pour mesurer notre malheur

Il n y a pas des blancs et des noirs
Juste des êtres de chair et de sang
Réfléchis dans un miroir

Il n y a pas des méchants et des bons
Juste des hommes
Dénués de raison

Il n y a pas des pauvres et des riches
Juste l oubli de notre valeur
Dans un monde en friche

Il n y a pas des heureux et des malheureux
Juste de l indifférence
Cultivée dans nos yeux

Il n y a pas des vivants et des morts
Juste une étincelle
Qui parcourt ton corps
joey
Envoyé lundi 27 septembre 2004 - 12h28:   

A l origine est le cosmique
Le signe de l étoile
Qui propage ses transparences
Sur la berge des grands fleuves de l abîme
Ancré dans la lumière aux versoirs luisants
Tour a tour proliférante et épurée
Sur l espace miroir
A la portée de tous les tempéraments contemplatifs
Spectacle des constellations du dépassement humain
Où un prisme tellurique
Conjugue l audace a tous les temps
Traduisant la parole des arbres de chair et de nuit
En dialectique de l intemporel
joey
Envoyé lundi 27 septembre 2004 - 12h40:   

A l écoute de l eau et ses mystères
Se dessine en filigrane
La marelle du scorpion
Monture d acier aux écailles crépusculaire
Tissée d atomes sonores
Un présage dans l os
Voyage au creux de son iris
A une température de foudre
Vibration de chaleur du corps subliminal
A l aiguillon de chair
Qui se penche sur un champs de rosée mnémonique
Où la force d attraction
Sécrète de l irréspirable
A la racine de la jubilation
Le front ruisselant de pétales pourpres
Blanchies jusqu a l abstrait délice
Du vertige et de l exception
joey
Envoyé lundi 27 septembre 2004 - 12h50:   

Appelle les yeux là où ils sont aveugle
Pour extraire le miel de cette ruche
Flamboyante de bougies
Où s unit l extravagance a double fond
A la sagesse de l initié
Dans une fugue torrentielle
Au travers de ces pluies de cendres disloquées
Intense ascétisme du frémissement
En pure émanence transcendante
Sur le chemin de la péninsule rose argent
Au miroir bleu fondamental
Qui reccueille l évanescence nue
D une aile de glace
Dont l essaim de graines fertiles
Enchante le diapason de la vie
joey
Envoyé lundi 27 septembre 2004 - 12h55:   

pas de certitude
pas d acquis
prend de l altitude
et t enrichi

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