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Y. Denoyelle
| Envoyé mardi 21 septembre 2004 - 18h28: | |
Bientôt rien ne me retiendra ici Au creux de ces murs jaunis par l'angoisse De l'amour j'aurai perdu toute trace Ramassé en moi comme pain rassis Je laisse le désert futur aux flics Sans conteste les maîtres de ce ce monde Qui régissent le débectant trafic D'énergies sur quoi le désir se fonde Francis Jammes l'a dit l'espoir n'est plus C'est un mot d'enfance l'homme y renonce La vie se montre à chaque âge un peu plus Funeste tromperie cernée de ronces |
cendres
| Envoyé mercredi 22 septembre 2004 - 12h04: | |
Poussière l'ultime espoir de ne pas mourir encore gris sur gris rouge sang sauver le reste de flamme souvenir vacillant pour la tendresse pour l'aurore encore une fois peut-être pour soi seul |
cendres
| Envoyé mercredi 22 septembre 2004 - 15h10: | |
De l'amour nul besoin en somme la tendresse reste blottie fidèle ronronnante chaude vibrante muse féline dans un coin d'ombre un rien de crépuscule souriante Seul le regard qui se lève l'horizon loin devant pour dire la hauteur l'ampleur la plénitude l'être qui demeure se redresse vaille que vaille et se campe jette pêcheur ses filets d'or aux étoiles incertaines et tisse maille à maille son chant singulier d'ombre de lumière sa complainte assourdie première tendresse ultime tendresse soi poussière cendres et pétales le silence déploie ses espaces les gris murmurent leurs couleurs parcourantes ondoyantes de douceur nue miel yeux fermés galet lancé loin devant galet devenant goutte infiniment rondement qui se love concentrique dans l’émoi liquide yeux ouverts loin dedans out |