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papyrus
| Envoyé vendredi 10 septembre 2004 - 12h39: | |
île se pointe au double zéro et au nil, aux larmes asséchées des crocodiles aux mousson du Nil Les yeux du soleil et de lune d’Horus dans la nuit brisent les interstices de nos solstices Dans l’amour que s’irradie, se tangue, se transe où le temps nous trépasse et nous entasse île se pointe au double zéro et au nil, aux larmes asséchées des crocodiles, aux griffes du Nil La passion dans le plus amer des courants, comme un grain de sable qui vient mourir du temps Sur une plage, emporté par une vague aux creux de tes bras delta, en écume au soleil mourant Comme étrange branche morte de bois qui vient se heurter contre les frêles esquifs des felouques D’une animosité se ranime avide de dévorer les ailes des voiles légères gonflée des vents italiques Dans un fanatisme aveugle et sourd d’une branche morte, rugueuse, écailleuse au cœur d’obsidienne Il se pointe au double zéro et au nil aux larmes asséchées des crocodiles aux bras des deltas du Nil… |
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