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JG
| Envoyé vendredi 16 juillet 2004 - 21h47: | |
Comme une vague à peau blanchie. A la limite des écumes. Comme une source mouillée des pluies Du bleu d'un ciel qui se consume. Qui abuse du temps. Qui abuse la mer Quand le temps ne compte plus… D'où tu me viens tes soirs touchants Des confins sourds noyés de vide Et qui s'en vas aux airs lassants Une ombre froide tracée de rides Quand le ciel n’y est plus… Celle qui me vient des feux d'hiver Au gré du vent soufflé d'usure D'un chemin creux battu de sangs A son pas lent sur la blessure Quand personne... n'aime plus... De vague en vague qui se repousse En vagues vertes de mémoire … Dans ses goémons, roulants, traînants De sable en sable couvert du soir En brasses lentes des courants A vague lente, comme se farde Derrière un rêve tant d’inconnus A ces visages au dernier chant Quand dame Blême se maquille Dans tes cahiers jaunis de blancs Au rêve immense qui s'éparpille Où les cœurs ne sont plus Vaguement triste Vaguement froid Comme la mer au loin s'étire Comme le roc Vaguement toi Sombre à la nuit qu'un ciel retire Et qu'il ne reste que la mer |
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