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Anonyme
| Envoyé vendredi 16 juillet 2004 - 19h01: | |
Au lointain les forêts, Lentement se ponctionnent; Des parasites inconscients Vont et se disproportionnent; La nature se malfaçonne, Les arbres se bétonnent, Leurs cîmes s'arasent Sous un gris soleil de gaz, Ton beau visage Ton doux sourire Tes mains délicates comme un pardon sucré résonne: Faut-il qu'on nous pardonne? Bah, proche de ta voix, Je n'entends plus rien, Porté par ton souffle, Je me sens si bien, Encloîtré dans tes sybilles, Je suis l'ombre de tes doigts, Et comme je suis un imbécile, je ne regarde que ça. Au loin les précipices Des cris forment un écho, Logie qui s'en dédie, vin et rires s'embrassent, Etoile de cendres se couvre, il déplut qu'elle se noie, Maintenant on s'en balance, du yin et du yang Comme de l'eau qui plisse sur les doigts; Les enfants du ciel se couvrent de miel, Et les abeilles fielleuses piquent à tout va: L'amour est une Terra incognita. Faut-il donc que cela finisse? De cela, oui, un jour Des lumières reflétant l'abysse Peuplé de détours, Création, Destruction Dans la même ronde, La Ronda bellissima..... |
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