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A.Maraja
| Envoyé vendredi 16 juillet 2004 - 19h00: | |
Des courrants d'airs se balladent Et pour les empecher, ces yeux Et le chemin qu'efface peu à peu Ce bruit derriere toi, qui te regarde Pourtant les souliers avancent seul Et ta main creuse une poche ou vieilliront sans doutes, à gauche de timides envies, en regrets eternels Un bout d'papier tient la voile,dans le col d'un ruisseau Et s'il pleuvra toujours, lui coule en attendant Et la vie ça crêve comme les mots En insultes qui dévalent les poussieres du temps quand les voyages s'epuisent dans des trains soutérain quand m'achemine à la chaine mes poëmes en cerceuil Sur mes yeux envitrés reflette le tien lettres aprés lettres on s'retrouve seul A.Maraja |
A.Maraja
| Envoyé samedi 17 juillet 2004 - 1h26: | |
De toi je ne retiens rien que des idées vagues et les vagues décrochent en octobre tant d'ecume! Que l'on dirait un vieux cheval qui bave et si l'on est jamais sobre quand la mer fait et défait son cosarge c'est tant mieu !!!!!!!!!!!!!!! de toi je ne retiens que des idées qui se chevauchent passant de l'une à l'autre, puis à l'une, puis à l'autre et des remords!! Au feu les remords... Ce n'est plus à toi que je pense je pisse sur tes souvenirs les miens seront dannés et vivront d'autres aventures Alors défois c'est a eux que je pense quand la mer se retire c'est eux qu'elle emporte A.Maraja "l'oubli" |
Jade Vuaillat (Jade)
Identificateur : Jade
Inscrit: 11-2001
| Envoyé dimanche 18 juillet 2004 - 20h04: | |
Ces mots imbriqués les uns dans les autres sont savoureux et le rythme de ce dernier poème... J'apprécie... Non ! Pas même ! J'aime cette écriture qui emporte au delà des phares, loin des roulis, loin de tout ; et j'aime la forme bellement osée de ce dernier poème. Merci. N.B. : Je suis d'accord, la forme n'a d'importance que celle qu'on enferme dans la rigueur... tant que l'émotion transpire, que la musique est bonne, qu'un certain rythme est présent... le reste n'importe qu'aux seules conventions, pas à la liberté nécessaire au poète, pas plus à l'enfermement qui ne fait que desservir la poésie... Bien à vous cette fugace lumière en repli désormais dans un autre coin du coeur de la Dombes... exit quelques vacances en août au (grand) sud de Montréal, incessamment ! Jade * * * |
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