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JG
| Envoyé mercredi 30 juin 2004 - 23h49: | |
Certains soirs où la lune invite ses fantômes Des langues se délient… Amarrées à la nuit Et la lueur jaune y consume les cendres Des terres agonisant Des mots évanouis Une lueur froide accoste les rivières Les torrents et les fleuves Les voiles au vent salin Hante le transparent de souvenirs opales Et des spectres de feu la mer aux chants marins Les ciseaux de la nuit découpent les maisons Qu’aux premiers rayons vagues on devine le port Le clocher de l’église ajusté d’horizon D’infinis points de mire où l’eau grise s’endort D’innocentes lumières vagabondent et s’enfuient Sous le phare incertain survolé des étoiles Les écumes avalées dans le noir de l’ennui Sont qu’une ombre de l’ombre où l’eau tisse sa toile A la grève se lisse un faisceau rocailleux Des galets policés aux rondeurs encéphales Et les sables blanchis ont cet air capiteux Que la mer envahit dans la nuit qui s’affale Certains soirs où la lune invite ses fantômes Des langues se délient… Amarrées à la nuit Et la lueur jaune y consume les cendres Des terres agonisant Des mots évanouis |
hippies
| Envoyé jeudi 01 juillet 2004 - 10h12: | |
Ce soir, il n'y a personne Que nos voix qui résonnent Dans un long murmure Dévoilons tour à tour...., nos blessures Oublions le temps qui file Offrons nous un voyage....., un éxil Gommons toutes ses larmes versées, Empêchons de couler ses larmes retenues Mettons nous enfin à nu Recollons tous les morceaux cassés Défions les injures du temps Laissons vagabonder nos âmes d'enfants Même si nos rêves s'effilochent au grè du vent |
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