JG
| Envoyé mardi 29 juin 2004 - 21h55: | |
Hier, il me semble… t’avoir tell’ment pensé Maintenant j’en suis sûr Sous l’écriture blanche tu me sembles toujours C’était hier je crois… Avec… comme une fin… Avec... les mots qu’on ose pas Peut-être était-ce un autre jour…... Peut-être une autre nuit … Tant les mots me reviennent où tu sembles toujours Rien qu'à te deviner Ta voix dissimulée, derrière mes mains aveugles Dans nos petits papiers pliés sur l’écriture Tant les mots, sans nos gestes, dans nos mis à l’épreuve des hallucinogènes… Ce voyage en dedans ! Dans nos espaces intimes, humés d’imaginaire où l’inconscience oblique, du coté d’un Ailleurs De l’autre coté de nous De l’autre coté des heures et puis des phrases, à supporter le temps, d’infiniment sans toi, aveugle et sans ta voix Tellement loin de toi ! Tellement là pourtant… Même quant tout s’en va ! Avec les mots que l’on avale, ruisselant nos murmures Nos langues diluées des éclats de silence Nos pouls synchronisés... aux rythmes des horloges De nous… De toi... De moi, sans toi… A peindre l’immobile… Un rêve vulnérable Pourtant c’était Hier... Et tu me sembles encore, presque de vérité… Lorsque la nuit remue, d’effondrement du jour, dans les ruelles trop sombres d’un héros sous la lune… Tellement loin déjà Avec la vie quand elle s’en va, aux rythmes incessants, de la marche du monde Des lignes, aux écritures… A peine d’imaginaire Dans un rêve rêvé D’amour à pas de loup |