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Fabrice
| Envoyé mercredi 26 mai 2004 - 6h00: | |
Le vent tourne Comme un voilier entre deux vents Sur sa lancée, perd son élan Alizés d’un côté, Zéphir pour partir Prisonier, attaché, tenté Beauté, parfumé, envoûté Odeur du passé, bien sentir, Humer, ramener les images Pleines de figures et de visages Et des yeux, des yeux, presque bleus Ou peut-être verts, fabuleux Comme sur un clocher, assomé, Son coq vacillant, comme tourné Et quel bon vent va l’amener, Zéphir, Mistral, ou Alizé ? En lui résonne encore la cloche Et chaque nouveau coup donné Implacablement le rapproche De l’heure de se faire pardonner Comme un voilier sur les rochers Ecrasé, coincé par la houle Poussé par le vent parfumé Voudrait se perdre dans la foule Avec les spis des regattiers Echoué, sans fondement, il coule Il faudrait bien que le vent tourne Et même si le temps s’ajourne Solitaire, rester solidaire Du bon bateau ivre, manquant d’air
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Fabrice
| Envoyé mercredi 26 mai 2004 - 6h08: | |
Au fait, j'aime beaucoup ce que fait M. Robert Goubet. J'ai découvert ce site très récemment. Très sympa. |
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