| Auteur |
Message |
erika.nargil (Abaca)
Identificateur : Abaca
Inscrit: 4-2004
| | Envoyé dimanche 23 mai 2004 - 23h43: | |
Viens toi, mon bel amant attendri
Viens, au coeur de mon net pays
Baignes toi, de ta nudité, dans mon lac
Et bois, pour te préserver, ce calice d’arac
Je t’en prie, prends ta patience, n’égratignes pas
Cette unique fleur, pure d’un grand karma
Prends là, à ta délicatesse, dans tes mains pures
C’est une perle précieuse, elle impose le futur
Pour te purifier, mires toi, dans sa plénitude
Tu verras l’azur qui parle à la certitude
De son ciel qui te donneras la nouvelle clef
De ce paradis où ses yeux sont régénérés
Longes servile, ses rives de grandes saveurs
Et si ton âme est blanchie, n’ai pas peur
Touches la pureté, de la soie de ses bords
Tu verras agir les ondulations de ses ors
Plonges à la vasque, de ses vastes profondeurs
Pour trouver les délices, de tout ses bonheurs
Et ses parfums enivreront tes agréables envies
De ses vapeurs qui envahissent ton bel esprit
Si le charisme de son paysage, suffit à ton ardeur
Alors gardes, dans ton cœur, le souvenir de sa faveur
Reviens chaque jour, tu seras toujours accueilli
A l'irremplaçable tabernacle, de ses grandes folies
|
Iris
| | Envoyé mercredi 23 juin 2004 - 13h00: | |
Quand mon coeur craquelé crie: rancoeur!
Les craintes crépusculaires croissent en crise.
J'incante tremblante des tempêtes de terreurs
afin de tarir les tumultes de ta tendre traitrise.
Lorsque lasse la lésion s'allonge luisante,
d'une lymphe lépreuse, linceul lacrymal de l'amoureuse;
Mon émoi magnétisé menace mes moeurs mystèrieuses,
malgé maintes mouvance masculines et moralisantes.
Je chuchote cent charmes, chasseurs chimériques:
Sache choisir chute chanceuse à ce chagrin.
Sache cerner suite savamment sybaritique.
Sinon, six symboles sulfureux seront tes assassins.
Viendront mes violentes invocations vipérines:
Que vision voile le visage visqueux
du rustre requin reniant en rustaude routine
les reveries rubiconde d'un ronde runique.
Dansez démons démentiels du délire!
Destituez le dur duc dans la disgrace!
Flétrissez ses fallacieuses et furtives figures!
Et, enfin, flanante, je fleurirais finement ma facétieuse face.
|
|