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Kor
Envoyé dimanche 09 mai 2004 - 13h04:   

C'est un verre d'eau rouge, une calme étendue
Liquéfiante, nocturne - une plaine ambroisienne :
L'océan de tes noms, parsemé de pollen
Et de poudre orageuse aux lignes contenues

Gisement d'oriflammes, évidente diaphane
Il n'est de signe, d'astre, qui ne vous soit voué
De courbe majesté qui devant toi ne fane
Urticante traînée de braises (Nuit fardée)

Chimère efflorescente aux matières grisantes
Intelligible grâce, au creux des gouttes nées
De vos lèvres vernies de nectar, éclatantes.
Ma girouette bleue, gitane calcinée

Qui s'existe parfois comme on se quintessence
Et s'attache à demi, vagabonde angélique,
Ou désagrège (écho) les suaves nonchalances
D'une cendre lunaire, ineffable, erratique.

On démêle, étincelle au bras ligneux du temps,
Ce gisant redressé d'astéroïdes-lois
Décelé par les astres, et dévolu, pesant.
Fastidieux plumitif, dépose l'arme aux doigts,

Regarde lentement ces prunelles enfouies...

On y jetterait l'âme aux roses, puis la foi
Latente, silencieuse - enfin la peau meurtrie
Surface chrysocale en poussières de toi
Mariechristine (Mariechristine)
Identificateur : Mariechristine

Inscrit: 12-2003
Envoyé dimanche 09 mai 2004 - 15h42:   

Bonjour Kor, il y a dans ton texte une maîtrise manifeste du rythme et je ne parle pas seulement du nombre de pieds mais aussi du versant syntaxique et métaphorique du rythme. Seul 1 vers me dérange un peu de ce point de vue : "Ou désagrège (écho) les suaves nonchalances". Mais le reste est parfait.

Au-delà du rythme, j'avoue que j'aurais du mal à commenter ton poème. Bien sûr, certains passages m'emportent, comme "une calme étendue / Liquéfiante, nocturne - une plaine ambroisienne : / L'océan de tes noms" ou "On y jetterait l'âme aux roses, puis la foi / Latente, silencieuse - enfin la peau meurtrie". Ou des images locales comme le "bras ligneux du temps".

Mais, mais... pour être sincère, je n'ai pas la moindre idée de ce dont parle le texte dans son ensemble. Il me laisse bras ballants comme devant une énigme, une sorte de paysage lunaire qui ne me concernerait pas.

Je suis peut-être trop sensitive moi-même pour en saisir l'axe de gravité. Je cherche à identifier une émotion, un vécu, un mouvement de l'être et ne les trouve pas. Peut-être est-ce ailleurs que cela se passe ? Là où je n'ai pas accès

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