Libre (Libre)
Identificateur : Libre
Inscrit: 5-2008
| | Envoyé jeudi 08 juillet 2010 - 19h26: | |
Le vent patiemment s’engouffrait par les fenêtres à demi-closes,
Sur nous glissait la douce lumière du jour et son insaisissable parfum d’absolution.
Rien d’ailleurs ne distinguait l’air d’une lumière respirable.
Ce moment existait déjà en nous, en millions de copies instables,
En millions de mémoires d’un même instant déjà vécu.
Nous superposions nous-mêmes,
Entropiques,
Immobile chaos de constantes gigognes. |