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Libre (Libre) Identificateur : Libre
Inscrit: 5-2008
| Envoyé lundi 17 mai 2010 - 7h56: | |
Le rideau s’ouvre. Un homme entre en scène. Il est seul. Devant lui la foule qui attend. Il oublie son texte, et pense : « Les bras les jambes les mains tremblent. Souvenirs entrelacés. Des serpents dans ma mémoire, Ordonnent mon corps pantin comme un spectacle. [Sous la scène] : des restes de toi et quelques phrases. Le je se joue de nous et de nos rêves, La vie nous met à jour comme un même en débâcle. Les bras les jambes et les mains tremblent. Surtout les mains. La peur de souffrir les mots courbes, De donner encore comme un thème en spectacle. [Obscène] : des souffles et quelques phrases Se jouent de nous et de nos actes, Comme des venins éternels arpentent nos corps néants. Tombent les bras, Plient les jambes, Lâchent les mains, Serpentent chaotiques quelques restes de nous. Demain fait de mémoire, absolu comme parole d’oracle. » Et sous la scène on lui souffle toujours des mots insipides qu’il ne comprend pas : Je thème, même tu ? |
Libre (Libre) Identificateur : Libre
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| Envoyé mercredi 19 mai 2010 - 8h11: | |
La foule thème. Même scène ! Même foule! Même tu, ils s'aiment et suent. |
Libre (Libre) Identificateur : Libre
Inscrit: 5-2008
| Envoyé samedi 29 mai 2010 - 3h50: | |
Compris sauf le "suent"... Que veux-tu dire ? Dur d'aimer ? Dans tous les cas, rien ne me fait plus plaisir que d'être entendu. Merci, S.L. |
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