Libre (Libre) Identificateur : Libre
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| Envoyé samedi 20 mars 2010 - 21h04: | |
Chevauchement de temps négligemment oblique, Il vient, il viendra, il est venu ; Pont des ponts ramure d’histoire comme un arbre des arbres Enracinés dans un ciel de traîne par les branches, les feuilles montrent une froissure De l’hiver où nous aspirons la vie par d’étranges nervures. Parque embourbée de la glotte à la glotte, contrainte de silence, Ici-bas finissent par pourrir même les langues mortes. Contact volatil de nos pieds A la terre nous finirons aussi par dire que nous ne savions rien. ------------------------------------------------ Contre le temps affleurement de la réalité du temps sur le corps Anti-lutte des corps cognant cognés concassés par leurs masses Virgule à l’antichambre d’une lumière approximativement solaire Presque entièrement nue elle touche quelque chose du vrai Approximativement le soleil c’est déjà la négation de la lumière A la virgule nous sommes encore à l’antichambre de quelque chose de visible Un temps comme une phrase qui ne finit pas de se courber Qui ne finit pas de dire qu’elle a l’intention de dire quelque chose du vrai, ------------------------------------------------- Catharsis ignorante des points de son acharnement, Roue dévalant la pente de quelques souvenirs vaporeux, Liant dans nos entrailles de jeunes pénitents L’avenir au passé de ce qu’aujourd’hui recommence. Dans l’air une onde perle et condense, sublimation fuyante, L’eau d’un fleuve essoufflé qui creuse sa liberté. Dans le recommencement boueux de son existence, Rien d’autre ne suffirait à sa prison de sable. ------------------------------------------------ Pardonnez-le ! Dédale ne savait pas qu’il bâtissait notre monde. |