Libre (Libre) Identificateur : Libre
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| Envoyé samedi 27 décembre 2008 - 14h55: | |
LES ARABESQUES MAUVES D’UN PRINTEMPS SANS COLERES S’ABBATE SUR MOI, ME PROJETTENT A TERRE. De ce vent Ça et là Qui percute les âmes Pousse un bambou géant hérissé de milles lames Tout est prêt Tu es nue Les avril endiablés Comme le cœur Cris Non loin des ruches impétueuses dorment le calme et le temps Qui tout deux Tristes sires Meurent à petit feu Sans pour autant s’éteindre mais de heurts en éclat un ruban se détend c’est la vie en l’état qui tournoi dans le sang Des arabesques mauves se glissent sous tes jupes Te soulèvent au cœur Dans ce doux bain de sang Trois cent fois je l’ai dit Des milliers de poissons Comme nagent les brides de nos curieuses passions Une arabesque mauve Et puis plus rien Le noir total s’abat Faisant de toi un ange Les rigoles en avant et le cœur sur la peau Les rires jaunes du vent qui soulève ton chapeau Une bicyclette bleue fait raisonner un Ding Dans le vent de fumée qui t’as reçus Indigne. JA |