Nao (Nao)
Identificateur : Nao
Inscrit: 6-2004
| Envoyé lundi 02 avril 2007 - 12h40: | |
Au cœur de la rivière sans étoile ; pas d’été qui se battent qui chahutent en cascade, seule la rumeur demeure, et te guide me guide comme les yeux bandés guident l’orchestre, le pianiste. Une myriade de cliquetis de clapotis d’onde sonore comme du cristal qui se brise à chaque roche qui se dérobe, ainsi le diamant fondu, coule et caresse le roc pour qu’invisible brille ta robe. Je suis d’invisible étoiles sombre dans cette échancrure de noir tailladés en strate, de sombre à obscur, d’obscur à noir. On sent être plus proche du cœur brulant, battant, au cœur de l’enfant qu’est la terre aux yeux du temps des univers, et de leurs millions d’yeux fermé au fonds de cette grotte maternelle. Terre fille, terre mère qui me garde comme un trésor blottis, comme un pantin de nouveau près à pousser de grand cris à la surface. Comme un fœtus dans un nid immuable, comme en un ventre rond, doux, luisant la terre me garde. |