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Nao (Nao)
Identificateur : Nao
Inscrit: 6-2004
| Envoyé vendredi 09 mars 2007 - 12h41: | |
Un amiral suspendu, en haut de la grand voile ! Scrute l’océan, l’infini, les rares nuages Sa goélette est vide le vent ne souffle pas Le ciel blanc, livide, semble lointain et plat L’horizon est coupant, même pour les yeux usés Du vieux marin aux joues de vagues déchainées Et son front brun, salé, reflète encore les traces Des tempêtes vaincues des monstres qu’on terrasse Des cachalots grisés des pieuvres aux milles pattes Et la mer est tombé, elle siamoise du vent Plus bas que les remous réguliers inquiétants Qui a peine mouillent, le dessus de l’eau la carcasse de l’océan lui qui s’est replié avec sa colère vers les abimes, profondément le marin est trop vieux ses marins trop noyées dans cette prairie bleu aux traits trop régulier aux fleurs, herbes, tondues au calme carnassier ce ciel renversé retient notre bateau en son ciment visqueux qui coule ni ne prends les loups de mers sont morts ou perdu dans les eaux le bâtiment vogue sans cesse et la boussole ment cette mer n’a pas de sens, les ports n’ont plus de phare car les putes trop vieilles pour remplir les bars le rhum ne rends plus fou ne noie plus les voyage trop long pour les mousses resté sous la mer cimetière plus clair que le plus beau rivage… |
Nao (Nao)
Identificateur : Nao
Inscrit: 6-2004
| Envoyé vendredi 09 mars 2007 - 13h46: | |
L’amiral et la mer flottent sans aucun sens L’un sur l’autre, l’autre sur l’un et au dessus le ciel blanc dérive sans aucune chance D’un jour plongé son visage dans les embruns |
Nao (Nao)
Identificateur : Nao
Inscrit: 6-2004
| Envoyé vendredi 09 mars 2007 - 16h47: | |
Et le ciel vide, incertain paysage Vide de lumière le cœur de mes pages La cale du rafiot de tous ses tonneaux Et tous les tonneaux du rhum des matelots Le fantôme équipage aux pâles rayures Disparait au vague qui battent la mesure La tempête est levé comme le siège du vent Qui ne siège plus, les autres océans Il viens prendre d’assaut par l’horizon lointain L’amiral et la mère qui s’éloignent au loin Emportés par le vent les montagnes qu’il soulève Enlevés au levant ou le soleil se lève A la frontière de l’eau du ciel et de la mer Au fonds tout là bas ou la vision se perd Ou les nuages explosent, couvercle des éclairs Ou la terre n’est plus terre parce que trop lointaine Ou la mère se déchaine se vide en fontaine Ou la mer est trop vieille et tombe en poussière Ou les marins s’éclipsent quand leur tour est venu Ou les vieux loups expirent ou leur corps disparu Se joint à la tempête une dernière fois fougueux Se livrent pour des siècles aux abysses tempétueux Au fond de l’étendue qui s’étend sous vos yeux Baignent sans nager des marins courageux… |
Tm (Tm)
Identificateur : Tm
Inscrit: 1-2005
| Envoyé jeudi 15 mars 2007 - 12h04: | |
"L'horizon est coupant même pour des yeux usés" à la surface couleur de tesson un parchemin mi-effacé: "...ème jour de corvée" l'ami râle en vieux bougon -Les cinquantièmes grisonnants sont arrivés! |
Eric (Vialette)
Identificateur : Vialette
Inscrit: 10-2006
| Envoyé jeudi 22 mars 2007 - 23h40: | |
superbe texte http://www.poesie-citation.info |