erika.nargil (Abaca)
Identificateur : Abaca
Inscrit: 4-2004
| Envoyé lundi 25 septembre 2006 - 0h51: | |
La femme centaure Aux brumes de la nuit des enfers j’ai perçu La femme centaure de blessures, traversée Que l’animal vénéré dans un geste insensé A tenaillé de douleurs ; D’un raffut effronté ¤ Dans un sage mouvement magique j’ai vu La femme centaure d’orgueil au teint comblé Dans une chevauchée fantastique se parer D’une crinière à la noirceur de son anxiété ¤ Mais au delà de l’abîme ma peur s’est tenue La femme centaure, emportée par mes senteurs Dévalait vive sa joie dans une ardente fureur Sur une voie lactée, beau terroir dé son ardeur ¤ À l’aurore luisante du jour de lumière, j’ai reçu La femme centaure, bâillonnée au bel espoir Qui rendait à son corps ébranlé, un vil miroir : Un nom à jamais souillé ; O Boucle noire. ! ¤ Au ruisselet de sa source, coule ma passion La femme centaure a levé ses yeux en livrée Sur mon regard de chevalier, conquérant aisé Pour galant lui rendre le bonheur à ses pieds Sur le mont de ses désirs je me suis sain élevé La femme centaure a laissé enfoui sous sa peur Ses soucis, ses tracas pour me tendre la chaleur De ses lèvres qui ne se sont taries à mon bonheur ¤ Dans les plaines verdoyantes l’oiseau a chanté La femme centaure redevenue, femme de bon port Sa silhouette court sur mon regard d’un amour fort Infini amour pour ma belle; au parfum‘boucle d’or’ ¤¤¤ |