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Sarah Gastard (Sarah_gastard)
Identificateur : Sarah_gastard
Inscrit: 8-2006
| | Envoyé lundi 04 septembre 2006 - 19h56: | |
Je lui appartiens. Le moindre recoin de ma vie, tout mon corps, toutes mes pensées lui appartiennent. Mon âme. Je suis allée jusqu'au bout de moi-même pour en arriver là.J'ai traversé le miroir, lui ai fait confiance depuis le début des temps. Je suis morte pour lui.
Ici, à cet endroit, c'est la fin du monde. C'est le début de nos amours, le printemps d'un dialogue empreint de tendresse et d'abnégation - la mienne, mais aussi la sienne.
Mais s'agit-il vraiment d'abnégation? Ce sont plutôt des forces divines qui nous poussent à nous donner à l'autre, une schizophrénie que nous ne contrôlons pas complètement mais assez pour être l'un à l'autre et moi à ses pieds, passive, puisqu'il doit en être ainsi.
Je suis comme sa chose, puisqu'il étudie les mots et les êtres, mais une chose qu'il aime, avec qui il dialogue, nous sommes des chercheurs du mot juste, des experts en désir...des amoureux jamais assouvis.
Quand même, quand la fatigue nous prend, il prend congé de moi comme sa chose prête à tout lui offrir, et prête à souffrir l'absence puisque tel est son désir...Son désir est le mien. |
André Carruzzo (Dreas)
Identificateur : Dreas
Inscrit: 1-2005
| | Envoyé mardi 05 septembre 2006 - 10h59: | |
Lui, c’est ton âme-sœur, puisque tu lui "a fait confiance depuis le début des temps" et que c’est "la fin du monde".
Texte remarquable, rare, "surprenant", en effet. |
André Carruzzo (Dreas)
Identificateur : Dreas
Inscrit: 1-2005
| | Envoyé mardi 05 septembre 2006 - 11h10: | |
Tu ... aS. Tu a : lapsus (orthographique), peut-être; me disant, inconsciemment, que tu = lui, donc lui = tu. |
Sarah Gastard (Sarah_gastard)
Identificateur : Sarah_gastard
Inscrit: 8-2006
| | Envoyé mardi 05 septembre 2006 - 12h01: | |
merci, je suis contente que ce texte plaise puisque j'y ai quand même mis tout mon coeur...ou presque
oui on peut parler d'âme-soeur, c'est un terme juste. |
Nao (Nao)
Identificateur : Nao
Inscrit: 6-2004
| | Envoyé mercredi 06 septembre 2006 - 12h23: | |
Est partie avec toi
Une partie de moi
à jamais partagé
Sans compter les éclats
A jamais envolé,
Et dispersés,
dans l’infini qui nous sépare
portés
En une seule larme
versée
Vivre sans toi
Comme s’il pleuvait
à l’intérieur de moi
S’est brisé en mon corps
la paix
tout ce qui était fort,
tout les espoirs qui veillait,
l’heure,
mes efforts
mon bonheur…
Je ne peux plus voler
On a voler mon elle
Et à chaque battement
De plus en plus rapide
Mon cœur fait un mouvement
Dans le vide
Même mon désespoir
Est faible
Et quand le soir
Me le rappelle
Je ne veux pas dormir
Ne pas sombrer
Mais je me sens partir et songer
J’ai tout interrompu
Sans voir ce qui va suivre
Car je ne peux plus
Ni mourir ni vivre |
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