Minella (Minella)
Identificateur : Minella
Inscrit: 8-2006
| Envoyé lundi 21 août 2006 - 20h59: | |
Douce effluve de ton âme qui caresse mes pensées fugitives. Tu me manques… La caresse de tes sourires, le murmure d’un touché interdits, tel un adieu à chaque rencontre, tu m’inspires. Tendre âme attristée, dont le regard dans mon cœur orphelin, génère ce vide en moi, se plein de toi. Je respire saccadé, le souffle de ta vie viens embrumer mon être. Et ton odeur, douces songes, qui éveilles le refrain de cet amour déchut. Je t’ai gâché mon trésor, détruit mon amour, chaque fois que tu es près de moi je ressent ces maux creux, là, au fond de mon cœur noirci. Mes mains tremblent la déception de t’avoir déchiré comme un dessin brouillon, ma seule réussite. Pardonne moi de n’être qu’une cicatrice qui saigne ton cœur quand le beau temps s’échappe, de n’être qu’une amie dont le passé dérape. Mon frisson, mon mal, tu es le seul qui sût toucher mon cœur sauvage avide du toujours plus. Regret… Je t’insuffle mon parfum du bout de mes lèvres amoureuses et j’esquive la réponse pour ne pas te ternir d’avantage. Soupir qui échappe mes pensées, quand entre mes doigts viennent se glisser les tiens, mes yeux se ferment à l’avenir. Tu me manques, comme les ailes aux oiseaux, comme les pétales aux roses, comme la sève aux arbres, quand tu es là, je me sent enfin moi. Ange de mes cieux qui m’engourdis d’absence, je défaille. Pardonne moi de ne t’aimer qu’ainsi, de tout mon être, mais si je suis née rose c’est parsemée d’épines. Je t’aime diable de mon enfer que distrait ma solitude, mon démon, mon ami. A notre amour que seules les larmes pouvaient détruirent. Tison de l’amitié qui durera je l’espère, plus que le feux de paille qui nous a enivré. J’expire mon dernier soupir, je ressent mon dernier frisson mais je t’aime pour la première fois. Je frôle d’un regard hésitant tes secrets, gardant au fond de moi le jardin dont tu m’as décoré. |