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abaca
| Envoyé dimanche 18 avril 2004 - 0h16: | |
Je suis soupçonneux du hasard De cette grande humanité Je n’ai à l’éternité rien demandée Je suis là ‘ecce homo’ hagard Je regarde le faisant de la vie Sur un fond immense d’univers Je ne trouve ma vraie frontière Pourquoi du néant suis je ici Le hasard instable d’être né M’a donné le label d’être pauvre Faut il maintenant que je me vautre Dans ma fièvre de rejeter l’état biaisée Au bon hasard d’être né riche Je suppute toute mon indignation Pourquoi est ce lui, roi, une indication Le hasard est un mauvais pastiche Hasard tu ouvres sempiternel le destin Vers une fin irrémédiable déjà marquée Voilà l’unique porte aux mille chemins Tous rejoindront ta réputée finalité J’ai voulu ouvrir d’invisibles portes Pour conquérir ces mirifiques chemins Avant que mon destin jaloux m’emporte Loin de celles ci fermées chaque matin Votre destin vous conduit là où il le veut Vous croyez être libre de tous mouvements Mais toujours il vous déposera à son vœu Là où votre raison crois au bon événement N’essayez pas de le détourner de son rail Celui ci est unique et sans parallèle Il ne lâchera aucune de ses mailles Car toutes sont cadenassées à sa semelle Le hasard de votre espérée naissance Lui a donné cette empreinte indélébile Dans vos gênes de grandes puissances Qui tracent l’habile ou le malhabile
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